
Les Béninois n’en croyaient pas leur oreille. Dans la nuit du 23 au 24 septembre 2024, l’ami intime et bras droit de Patrice Talon, M. Olivier Boko se faisait arrêter. Les heures qui suivent, on apprend qu’il était derrière un projet de putsch avec l’ex-ministre des Sports Oswald Homéky. Fin janvier 2025, au terme d’un procès à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet), MM Boko et Homéky, sont condamnés à 20 ans de prison pour "complot contre l'autorité de l'État, corruption d'agent public et faux certificat".
« J’ai ma part de responsabilité, »
Dans un récent entretien accordé à Jeune Afrique, le président béninois Patrice Talon s'est épanché sur cette affaire de tentative de putsch. Le moins qu’on puisse dire, c’est que l'ex-magnat du coton a été profondément ébranlé.
« J’ai vécu l’épisode Olivier Boko comme un drame, comme une tragédie intime », a déclaré le président Talon avant de se lancer dans une confession peu habituelle. « J’ai ma part de responsabilité, bien sûr. Sans m’en rendre compte, j’ai créé un monstre qui, telle une araignée, avait méthodiquement tissé sa toile dans tous les milieux de la vie publique : politiciens, magistrats, services de sécurité, hommes d’affaires. Il s’était entouré d’une cour de flatteurs qui l'encourageait dans son ambition. Et c’est ce qui l’a perdu » a déclaré Patrice Talon.
« Je lui ai confié le contrôle des services de renseignement et de ma propre sécurité »
Pour le dirigeant béninois, Olivier Boko était un frère en qui il avait une confiance aveugle : « C’était un compagnon de fortune et d’infortune. Nous avons vécu ensemble l’exil, la conquête puis l’exercice du pouvoir. Je lui ai délégué nombre de prérogatives. Il était mes yeux et mes oreilles, ma courroie de transmission avec les acteurs politiques, les représentants de la société civile et même les religieux. Ma confiance envers lui était totale, au point que je lui avais délégué le contrôle des services de renseignement et de ma propre sécurité. »
De toute évidence, M. Talon se sent trahi.
« J’ai ma part de responsabilité, »
Dans un récent entretien accordé à Jeune Afrique, le président béninois Patrice Talon s'est épanché sur cette affaire de tentative de putsch. Le moins qu’on puisse dire, c’est que l'ex-magnat du coton a été profondément ébranlé.
« J’ai vécu l’épisode Olivier Boko comme un drame, comme une tragédie intime », a déclaré le président Talon avant de se lancer dans une confession peu habituelle. « J’ai ma part de responsabilité, bien sûr. Sans m’en rendre compte, j’ai créé un monstre qui, telle une araignée, avait méthodiquement tissé sa toile dans tous les milieux de la vie publique : politiciens, magistrats, services de sécurité, hommes d’affaires. Il s’était entouré d’une cour de flatteurs qui l'encourageait dans son ambition. Et c’est ce qui l’a perdu » a déclaré Patrice Talon.
« Je lui ai confié le contrôle des services de renseignement et de ma propre sécurité »
Pour le dirigeant béninois, Olivier Boko était un frère en qui il avait une confiance aveugle : « C’était un compagnon de fortune et d’infortune. Nous avons vécu ensemble l’exil, la conquête puis l’exercice du pouvoir. Je lui ai délégué nombre de prérogatives. Il était mes yeux et mes oreilles, ma courroie de transmission avec les acteurs politiques, les représentants de la société civile et même les religieux. Ma confiance envers lui était totale, au point que je lui avais délégué le contrôle des services de renseignement et de ma propre sécurité. »
De toute évidence, M. Talon se sent trahi.
3 Commentaires
Il n'a jamais été un Président mais plutôt un homme d'affaires à la tête d'un état.
Il n'a qu'à payer à Teyliom l'argent qu'il lui doit.
Faut vraiment être un bouffon arrogant pour raser un hôtel construit à 90% et après avoir le culot de mettre un mandat d'arrêt contre les dirigeants de l'entreprise.
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