Les Industries Chimiques du Sénégal (Ics) se sont engagées auprès de la Société nationale d’électricité sénégalaise (Senelec) a versé le premier chèque de 500 millions de Fcfa, le 25 septembre prochain. Il s’agira là d’un premier versement sur les créances qui s’élèvent à 3,6 milliards de Fcfa. Seulement 500 autres millions de Fcfa devraient être débloqués les mois qui suivent afin de payer les factures de courant arrivant à échéance
Alassane Diallo, le directeur général par intérim des Ics et le directeur général de la Société nationale d’électricité sénégalaise (Senelec), Samuel Sarr se sont rencontrés, hier après-midi afin d’étudier les modalités de paiements des arriérés des Ics envers la Senelec qui s’élèvent à 3,6 millions de Fcfa. Après plusieurs heures de concertation, un consensus a été trouvé, les Ics ont accepté de payer le premier chèque pour un montant de l’ordre de 500 millions de Fcfa en septembre, puis 500 autres millions les mois qui suivent à titre de paiement des factures qui arrivent à échéance, nous confie une source. Cette rencontre qui fait suite à la coupure de plusieurs heures vendredi dernier au niveau des usines de Taïba et de Darou a permis, si l’on en croit notre source de mettre fin à « ce jeu de Yoyo » comme l’appelait certain qui se jouait depuis un certain temps. Aussi, affirmait-on que l’État avait pris cette affaire en main et que la Senelec avait reçu des assurances de la part de ce dernier pour un règlement définitif de la question. Mais, notre source précise que « l’État a donné des garanties afin que tout se déroule normalement ». Les Ics se sont ainsi engagées à ne pas déroger à cela. Maintenant la question qui mérite d’être posée est est-ce que les engagements qui ont été pris vont être respectés si l’on sait que les Ics sont au bord du gouffre. Et que lors de la dernière rencontre qui avait été tenue avec la Senelec, le protocole d’accord était le suivant : « à chaque fois que les Ics vendront un bateau d’acide, une certaine somme devait être versée à la Senelec ». Ce qui n’a d’ailleurs pas été respecté si l’on en croit la Senelec, qui dans la lettre de mise en demeure adressée aux Industries Chimiques du Sénégal, il avait été mentionné que « pour non-respect de l’accord, les Ics devaient impérativement payer un milliard dans 72h ». Avec cette nouvelle donne va-t-on vers un dégel des comptes de l’entreprise ? Tout porte à le croire…
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