Il faut dire qu'à Tambacounda, particulièrement dans le département de Kédougou, la fin de cette pratique n'est pas pour demain, malgré les multiples déclarations d’abandon. Elle est due à des fondements sociologiques, qui soutendent la pratique de l'excision. Lors de notre passage à Kédougou mercredi dernier, diverses raisons ont été avancées pour tenter d'expliquer le bien fondé des mutilations génitales. Pour rappel, au moment où le ministère de la famille en collaboration avec l'Unicef, Tostan et autres Ong intervenant dans ce domaine, célébrait il y'a quelques années ici à Tambacounda devant toute la nation le plan d'action national pour l'abandon de la pratique des mutilations génitales féminines, dans l'arrondissement de Salémata, plus précisément dans le village de Dagatelli, la dame Dieynaba Kanté excisait des jeunes filles dont la plus petite était âgée de cinq ans.
Diamy Diallo puisque c'est d'elle qu'il s'agit est décédée à la suite d’une hémorragie. Pire encore, d’après nos sources, le même jour aux environs de 15 heures, les parents de la victime sans formalités préalables ont procédé à son inhumation. Ce n'est que 10 jours après, que la brigade de gendarmerie de Kédougou, informée a procédé à l'enquête. Une enquête qui aboutira et la nommée Dieynaba Kanté et les parents de la victime ont été gardés à vue à la brigade de Kédougou. Déférés au parquet, ils sont placés sous mandat de dépôt à la maison d'arrêt et de correction de Tambacounda. Même si cette pratique est condamnée dans notre pays, la fin n'y est pas pour demain.
3 Commentaires
Alinom Di Attihom
En Mars, 2013 (18:57 PM)Enracinement
En Mars, 2013 (21:45 PM)Auxjoolas
En Mars, 2013 (06:51 AM)Participer à la Discussion