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NETTALI.NET- Diouma Dieng Diakhaté qui avait traduit en justice 13 de ses employés pour voie de fait et entrave à la liberté de travail, n’a pas obtenu gain de cause. En effet, dans sa décision, le tribunal Correctionnel de Dakar a purement et simplement relaxé les prévenus. Le juge a également débouté les deux parties qui réclamaient chacune la somme de 100 millions à titre de dommages et intérêts.
La patronne de Shalimar Couture qui est déboutée par le tribunal Correctionnel espère obtenir réparation devant la Cour d’appel, puisque l’un de ses avocats, Me Baboucar Cissé compte déposer un recours au niveau de cette juridiction.
Il faut préciser que dans sa décision rendue ce jeudi, le juge Correctionnel a également rejeté la demande reconventionnelle qui avait été introduite par l’avocat des prévenus. En effet, Me Elimane Kane avait réclamé la somme de 100 millions parce qu’il juge abusive la citation servie par Diouma Dieng Diakhaté à ses clients.
C’est cette même somme que les conseils de celle-ci, Mes Pascal Gomis et Baboucar Cissé demandaient à titre de dommages et intérêts. Dans l’un comme dans l’autre camp, la demande a été rejetée par le tribunal Correctionnel.
Pour rappel, c’est le mardi 25 janvier que les prévenus comparaissaient devant le tribunal Correctionnel de Dakar. Diouma Dieng qui était représentée par ses conseils, accuse ses ex-employés d’avoir, le 9 septembre dernier, empêché la couturière d’honorer ses commandes du fait d’un mouvement d’humeur. Elle accuse ceux-ci d’avoir également dans les mêmes circonstances, endommagé trois des ses machines à coudre.
Des accusations que les prévenus ont unanimement réfutées. Ces derniers avaient tour à tour soutenu qu’ils n’ont fait aucune obstruction au travail. D’ailleurs, l’un d’eux, avait déclaré à la barre qu’ils n’avaient pas travaillé à la date du 9 septembre dernier, jour des faits, pour des raisons médicales.
Quant au reste des prévenus, ils soutenaient qu’à la veille, ils ont réclamé leur salaire conformément au Code du travail mais, cela ne les a pas empêchés de travailler le lendemain.
Les prévenus qui ne s’étaient pas privés de déballer leurs dures conditions de travail, avaient expliqué que leur patronne avait initié cette procédure par pure colère. Par conséquent, ils ont souligné qu’ils n’avaient commis aucun délit.
3 Commentaires
Sene
En Février, 2011 (10:36 AM)Bocoum
En Février, 2011 (11:26 AM)Ngom
En Février, 2011 (12:32 PM)Participer à la Discussion