Louga, 12 mai (APS) - Avec un taux de prévalence de 0,5 pour cent, la région de Louga fait partie de celles qui ont la plus grande cohorte de personnes vivant avec le VIH (PVVIH), a indiqué mercredi son médecin-chef, Mahamadou Traoré.‘’Cela est dû au fait que les médecins sont très engagés dans la réponse et, dans leur pratique quotidienne, ils parviennent à fidéliser les PVVIH’’, a-t-il expliqué lors d’une rencontre avec une mission de la Division de lutte contre le SIDA et les Infections sexuellement transmissibles (DLSI)
Une mission qui séjourne à Louga dans le cadre du renforcement de la documentation de sa nouvelle plate-forme de communication.
Ce renforcement consite à mettre sur le site Internet de la DSLI, une rubrique intitulée "Une région à la une" . Le but recherché est de partager les bonnes pratiques qui viennent ainsi en appoint aux stratégies de communication de la division.
Selon le médecin-chef, même si la différence avec les autres régions n’est pas très grande, la région de Louga fait partie depuis 2008 des régions qui ont la plus grande cohorte de PVVIH après Dakar.
Cela s’explique par le fait que Louga a la chance d’avoir des personnes assez engagées dans la lutte contre le VIH/SIDA, aussi bien au niveau du secteur de la santé que des autres secteurs, a-t-il expliqué.
Pour le médecin-chef, après Louga, c’est le département de Linguère qui détient la plus grande cohorte.
En effet, a-t-il signalé, c’est dans cette zone qu’on enregistre le taux de séropositivité le plus élevé lors des tests de dépistage général.
Linguère dispose d’une cohorte de plus de 100 PVVIH, a précisé Mahamadou Touré, estimant que cela traduit une ‘’croissance exponentielle’’.
Avant, quand il n’y avait pas d’antirétroviraux (ARV), seules les infections opportunistes étaient traitées, a-t-il rappelé.
‘’Maintenant que les PVVIH ont découvert que la prise en charge est possible, elles acceptent de se faire dépister et n’hésitent plus à faire dépister leur entourage’’, a confié le médecin, estimant que ‘’cela participe à augmenter la cohorte’’.
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