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Aussitôt installé, le nouveau bureau de la section Synpics de l’Agence de presse sénégalaise (APS) se lance au combat. Avec à sa tête le journaliste Ousmane Ibrahima Dia, la section syndicale exige aux pouvoirs publics la hausse de la subvention annuelle de 221 millions dont bénéficie l’APS. Selon ce dernier, il faut gagner cette bataille de la subvention pour arriver à un apaisement du climat social au sein de l’agence perturbé par les retards de salaires.
Suite au renouvellement du bureau de la section Synpics de l’Agence de presse sénégalaise le 10 Novembre dernier, les travailleurs de l’APS ont donné mandat au nouveau bureau de se battre pour l’augmentation de la subvention allouée l’agence. Chaque année l’état du Sénégal alloue une subvention de 221 millions de Frs CFA à l’agence, une somme jugée insuffisante par le bureau de la section Synpics qui exige des pouvoirs publics de doter de plus de ressources à cette entreprise. Depuis quelques mois, l’APS est secouée par des retards de salaires, « cette situation n’est que l’arbre qui cache la forêt, les retards de salaires sont seulement ce qui est apparent, mais le réel problème de l’APS c’est l’insuffisance de la subvention » dira Ousmane Ibrahima Dia , le nouveau secrétaire général de la section Synpics de l’APS. Pour réclamer leurs salaires du mois d’Octobre le nouveau bureau syndical avait convoqué la presse la semaine dernière, et déjà les jalons de leur engagement à stabiliser leur situation ont été posés. « Nous sommes un syndicat et notre raison d’être c’est améliorer les conditions de leur travail, par conséquent nous sommes déterminés à mener ce combat par tous les moyens légaux permis par le droit social sénégalais » lance Ousmane Ibrahima Dia, le nouveau secrétaire général de la section Synpics de l’APS. Les problèmes structurels notés dans le fonctionnement de l’Agence sénégalaise de presse, interpelle les autorités, particulièrement le nouveau ministre de la communication Cheikh Bamba Diéye « nous avons demandé aux plus hautes autorités du pays à se pencher sur les multiples difficultés qui assaillent l’entreprise, afin de leur apporter des solutions pérennes. Nous a informé directement l’autorité de tutelle qui est le ministre de la communication et nous lui avons remis d’autres points de nos revendications » explique le journaliste Ousmane Ibrahima Dia. Cette insuffisance des ressources allouées à l’APS été reconnue par le directeur général sortant Doudou Sarr Niang qui avait souligné que la seule masse salariale de l’agence est estimée à 300 millions de francs CFA sans compter les charges liées au fonctionnement de l’entreprise.
Jonction avec la Rts et «Le Soleil »
Aujourd’hui, l’Agence sénégalais de presse a un gap de79 millions par an à combler. Au mois de juillet dernier, l’Etat a ponctionné 20 % de la subvention que l’APS devait recevoir, soit 40 millions de francs CFA. Un état de fait qui plombe davantage le fonctionnement de l’APS selon Ousmane Ibrahima Dia, le nouveau secrétaire général de la section Synpics de l’APS. Et c’est dans ce contexte qu’un nouveau directeur général est nommé jeudi dernier à la tête de l’Agence de presse sénégalaise. Les syndicalistes de l’APS l’invitent à se battre à coté d’eux pour l’augmentation de la subvention, et estiment que l’autorité qui l’a nommé à ce poste doit lui donner les moyens de remplir sa mission : « nous avons eu beaucoup de directeurs généraux mais je doute fort qu’ils aient toujours eu les moyens de leurs missions, avec une subvention de 221 millions ». Au-delà de la question de la subvention de l’APS, les camarades du journaliste Ousmane Ibrahima Dia ont défini un cadre de lutte qui prend en charge la place stratégique d’une agence de presse dans le dispositif national d’information, la gestion de l’entreprise, le financement du service public de l’information, entre autres questions. Par rapport à la question du financement du service public de l’information, l’assemblée générale de la section Synpics de l’APS a émis le souhait de « créer un cadre de concertation et d’action avec le personnel des deux autres médiats publics que sont la Radiotélévision sénégalaise (RTS) et la Société sénégalaise de presse et de publication (SSPP), éditrice du quotidien Le Soleil ». L’autre bataille menée par les travailleurs de l’Agence de presse sénégalaise c’est l’affectation d’un nouveau siège pour l’APS « vu l’état de vétusté et de délabrement de nos locaux nous ne nous sentons plus en sécurité dans ces bâtiments » souligne Ousmane Ibrahima Dia, le secrétaire général de la section Synpics de l’APS. Dans un entretien accordé au site de la Radio télévision sénégalaise (RTS), Thierno Ibrahima Fall précise que « l’ancien ministre des télécommunications et des Tics, Abou Lô, a définitivement réglé le problème en obtenant des locaux modernes et fonctionnels sur la VDN ».
FAWADE WELLE
(Stagiaire)
7 Commentaires
Hshggdgqjklgh
En Novembre, 2012 (10:45 AM)viennent de lui il a l'art de manipuler les Dg il fait de nos directeur ce qu'il vaut bref que dieu nous aide il sera audité il va payer pour tout ce k il a fait.
Pire
En Novembre, 2012 (10:56 AM)0fans
En Novembre, 2012 (13:34 PM)Fufygopip
En Novembre, 2012 (15:24 PM)N.g
En Novembre, 2012 (15:25 PM)Deug Moy Moudji
En Novembre, 2012 (16:33 PM)D
En Novembre, 2012 (13:05 PM)Participer à la Discussion