Le Premier ministre, Souleymane Ndéné Ndiaye, a indiqué que le gouvernement accorde un intérêt particulier à la question des infrastructures et de l’énergie. Il a évoqué les délestages et leurs conséquences sur l’économie sénégalaise et les ménages qui, dit-il, ont vécu des moments difficiles à cause du manque d’électricité. Le chef du gouvernement a promis que « le problème sera définitivement résolu avec la mise en marche d’une centrale à charbon en 2011 pour la première tranche et en 2012 pour la seconde. Le secteur de l’énergie, malgré un renforcement des capacités de production de la Senelec (la puissance exploitable du parc de production est passée de 562 Mw en 2005 à 684,5 Mw en 2009, soit une augmentation de près de 22 %), n’a pas pu atteindre sa cible annuelle. Les perturbations dans la fourniture de l’électricité « ont influé négativement sur la productivité des entreprises, de manière générale », sans compter « l’impact sur les ménages ». Même si, en matière d’électrification rurale, l’objectif fixé en 2009 (un taux de 22%) a été atteint.
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