VIE SCOLAIRE - Centenaire de la naissance de Léopold Sédar Senghor : Le lycée de Joal-Fadiouth anticipe sur les manifestations

Du 17 au 19 février 2006, le lycée Léopold Sédar Senghor de Joal-Fadiout a vécu au rythme de la culture sérère animée par les élèves à l’occasion de l’ouverture du foyer scolaire de l’établissement. Cette manifestation, qui a vu la participation d’élèves venus des lycées de Bignona, Diourbel, Fatick ; de Galandou Diouf et de Mbour, a été aussi placée sous le signe du parrain Léopldd Sédar Senghor.

A cet effet, une veillée nocturne a été organisée à la salle Simon Fall où les délégations d’élèves devaient prester en chants et récitals de poèmes. Auparavant, une projection de film sur la vie de Léopld Sédar Senghor a eu lieu dans la matinée à la place d’une conférence qui a avorté et dont le thème portait sur “Senghor et la diversité culturelle” et qui devrait être animée par l’écrivain Marouba Fall, ancien proviseur de l’établissement.

Ces manifestations organisées la journée du 17 février n’étaient que le prélude de l’ouverture officielle qui a été présidée le 18 février par l’adjoint au maire de la ville, en présence de Yahya Diop dit “Yekini”, roi des arènes. Dans son adresse aux élèves, le champion de lutte a exhorté les élèves à plus de Travail, car il constaterait que les Joaliens “réussissent de moins en moins dans la vie”. Pour y parvenir, ils doivent ‘’geum sen bop”, c’est-à-dire avoir foi en eux-mêmes. Le proviseur du lycée, Mama Sougou, a profité de la présence du champion pour invoquer l’importance de la discipline dans toutes les entreprises humaines et voudrait que “Yekini” soit pour eux un modèle.

Ce qui a été la constante dans tous les discours qui ont été prononcés à l’occasion a été la nécessité de délocaliser le lycée vers un site qui lui permettrait de fonctionner à l’ouverture des classes en même temps que les autres établissements. Car l’actuel site est dans une zone argileuse qui occasionne des inondations permanentes du lycée. Dans l’après-midi, une séance de “Nguel” (chants et danses serères) ponctuées de séances de lutte traditionnelle a mis fin aux manifestations.