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Commissaire central de Dakar, Harona Sy a été cité à plusieurs reprises dans les répressions policières qui ont émaillé les manifestations des forces vives de la nation (M23) qui luttaient pour l'invalidation de la candidature de Me Abdoulaye Wade. Des manifestations qui ont occasionné des morts. Le commissaire Sy dit n'avoir rien à se reprocher. Il n'a fait que son travail : faire régner l'ordre public. Comme il l'a fait sous Abdou Diouf. Comme il le fera, si l'occasion se présente, sous Macky Sall. Entretien...
Aujourd’hui, les plaintes émanant des familles de victimes des répressions lors des différentes manifestations qui ont escorté la Présidentielle de 2012 se multiplient contre les autorités du régime, notamment contre vous. Comment vivez-vous ces contre-attaques ?
Il n'y a pas eu de plaintes contre moi et je n’ai pas grand-chose à dire à ce sujet. Contrairement à ce que les gens affirment dans la Presse, ils se sont bien gardés de porter plainte contre moi. Parce qu'il n’y aurait des conséquences. Si vous portez plainte gratuitement contre quelqu’un et que vous perdez le Procès, il y a un retour du bâton. Ce que j’ai pu savoir, c'est que les plaintes ont été déposées contre X. Comme moi, je ne me nomme pas X, je ne me sens pas concerné par ces plaintes.
Pourtant, la famille de Mamadou Diop, décidé le 31 janvier dernier, vous a cité nommément lors d'une conférence de presse...
J'ai entendu son avocat. S'ils étaient aussi sûrs d'eux, pourquoi n'ont-ils pas déposé une plainte contre moi, nommément. Mais l'avocat s'est bien gardé de me citer dans sa plainte. Il a visé une personne indéterminée. Moi, je suis une personne déterminité, ils me connaissent. Et je me répète encore une fois, je n'ai rien fait à Mamadou Diop et je ne me sens pas concerné par leur plainte. Je n'ai pas souhaité sa mort, je ne l'ai pas cherché et je n'y ai pas participé.
Cela ne vous dérange pas que votre nom soit associé à ces affaires?
On m'associe à quoi ?
On parle du commissaire Harouna Sy comme étant l'auteur des violentes répressions lors des manifestations...
Il n'y a pas eu de répressions, il y a eu maintien de l'ordre. Les gens ont voulu perturber l'ordre public et la Police a fait son travail. Ce qu'elle faisait avant, quand ce régime n’était pas encore là. Quand le régime socialiste était en place, je participais a des opérations de maintien de l'ordre… J'en faisais autant avec le régime libéral et si Dieu me prête longue vie, je participerai au maintien de l'ordre avec le nouveau régime. C'est notre boulot et nous le savions quand nous choisissions ce métier. Cependant, je dois dire qu'à part la presse, je n'ai reçu de critiques d'aucun bord.. Les hommes d'Etat qui sont là comme les candidats qui sont arrivés premiers Abdoulaye Wade, Macky Sall, Moustapha Niasse, Ousmane Tanor Dieng et Idrissa Seck savent ce que c'est le maintien de l'ordre. Le Président actuel (Macky Sall Ndlr) a été ministre de l'Intérieur. Je ne me sens en rien concerné par ces critiques, Je vous jure.
Mais il y a des spécialistes qui se sont prononcés sur certaines chaines de télévision pour dire que vous avez fait montre d'un excès de zèle sans précédent...
Au Sénégal, il y a tellement de spécialistes en tout, qui finalement, ne sont des spécialistes en rien. Il est facile de se présenter sur un plateau de télévision et de raconter n’importe quoi en l’absence de la partie incriminée. Cela, je le reproche aux journalistes. Il ne faut pas ouvrir son micro à n’importe qui pour qu’il se défoule sur un individu qui n’est pas la et qui n’a pas les moyens de se défendre. Ces spécialistes-là sont la plus grosse escroquerie intellectuelle du siècle, parce que ce sont des spécialistes en rien. Ils parlent de choses qu'ils ne maîtrisent pas. Ils entrent dans des considérations auxquelles ils ne connaissent rien.
Vous contestez alors avoir fait preuve d'excès de zèle dans votre démarche ?
Quel excès de zèle ? Tous les spécialistes du monde en matière de police nous demandent comment nous avons fait pour gérer cette situation sans qu'il y ait eu de casses ? Dans les autres pays, à chaque fois qu'il y a des manifestations pareilles, à la fin, ou compte les morts par centaines. En Afrique de l'Ouest, il y a un pays où après une manifestation, on a dénombré plus de 500 morts.. Heureusement, nous avons eu l'assistance de Dieu. Nous n'avons tué personne de manière intentionnelle. Donc, je crois que nous avons été extrêmement professionnels, dans des conditions difficiles, de manifestations qui se répètent et ça, c'est le plus grand danger. Parce que quand la manifestation se répète, les manifestants se préparent en conséquence et reviennent mieux outillés. Au début, ils n'avaient rien, mais au fil du temps, ils sont venus avec des masques à gaz, des cagoules. Dans certains pays, vous portez un masque à gaz, vous avancez et les policiers vous tirent dessus, parce que les lacrymogènes ne jouent plus leur rôle de dissuasion. Et cela, nous ne l'avons pas fait, nous avons fait le boulot comme il se doit. Je crois que s'il y a eu des élections apaisées et sécurisées, nous y sommes vraiment pour beaucoup. Les gens félicitent le peuple sénégalais. Nous-mêmes, nous faisons partie de ce peuple. Mais nous avons garanti an peuple l’occasion d'aller à des élections libres, transparentes et sécurisées. Et nous en sommes extrêmement fiers. Nous avons reçu les félicitations de toutes les grandes organisations de police du monde.
Il y a eu quand même des morts lors de ces manifestations ?
Il y a eu des morts. Je suis au courant de 5 morts par accident, Les 3 ont eu lieu à Bakel, les 2 à Kaolack avec les convois du candidat Moustapha Niasse. Je pense que l’on ne va pas nous mêler à ces morts. Il y a eu 2 morts à Podor. Ce n'est pas notre secteur. A ces sept, il faut ajouter le policier Fodé Ndiaye. Nous ne l'avons quand même pas tué. Il y a aussi une mort au cours d'échauffourées à Keur Mbaye Fall entre particuliers. La police n'était même pas présente. A Rufisque où un jeune garçon a été tué, la police était loin des lieux, puisqu'elle était assiégée. Les manifestants commençaient à brûler la préfecture. Comment les policiers, qui ne pouvaient même pas sortir, pouvaient-ils aller tuer un manifestant. Ce n'est que quand les renforts sont venus qu'ils ont pu disperser les foules. Il y a enfin le cas de Mamadou Diop pour qui l'enquête suit son cours.
Pour ce cas précis, on indexe un Dragon de la police de l'avoir écrasé...
Il y avait 2 Dragons et pas un seul. D'abord, il faut prouver que le Dragon l’a touché. Ensuite, il faut prouver que c'était intentionnel. Pourquoi aller écraser quelqu'un avec un Dragon ? On était armé. Si on voulait tuer, on aurait pu utiliser nos armes à feu. Je le dis, encore une fois, il ne faut pas aller vite en besogne. Il y a une enquête. Personne n'a vu le Dragon le heurter. J'ai entendu quelqu'un parler à la télévision d’images, mais personne n'en a vu. J'ai beau regarder à la télé et sur le Net, je n'ai pas vu d'images montrant le Dragon toucher quelqu'un.
Vous avez pourtant reçu des témoins...
Oui, on en a reçu, mais leurs témoignages ne sont pas consistants par rapport aux faits. Et là je ne, peux pas, encore une fois, en parler. L'enquête est eu cours et on attend. Ce que je souhaite, c'est que l'on attende que l’enquête établisse que c'est le Dragon et qu’il l’a fait de manière intentionnelle. C’est cela le plus important.
D’aucuns disent que vous étiez particulièrement répressifs parce que vous aviez reçu des ordres provenant des autorités étatiques…
Quelles autorités étatiques ? Je reçois des ordres de mes chefs directs, et pas des autorités étatiques. Nous sommes des techniciens, pas des politiciens. Je ne travaille pas avec des autorités étatiques, mais avec des autorités policières.¬ Je n’ai même pas besoin l'ordre. Le préfet a interdit une manifestation. Moi, je me contente de l'arrêté du préfet. Il a le pouvoir, pour des raisons de sécurité et d'ordre public, d'interdire une manifestation. Dès lors, je n'ai pas besoin d'un arrêté ministériel pour agir.
Il ne faut pas que les gent aient la mémoire courte. Le 19 mars, à la place de l'Indépendance, nous étions tous là et en atout fait pour qu'il n'y ait pas de violence. Idem pour le 23 juin, à la place Soweto. Et là, je parle sous le contrôle des responsables du M23 comme Alioune Tine et de grands leaders politiques comme Ousmane Tanor Dieng. Il connait les efforts qu'on a toujours entrepris pour éviter qu'il y ait des affrontements. A chaque fois qu'on a eu des problèmes avec les jeunesses socialistes, j'ai appelé Tanor pour le mettre à contribution et éviter des affrontements. Je prendrai aussi à témoin Me El Hadj Diouf, le Docteur Malick Diop et même Abdoulaye Bathily, qui était le directeur de campagne de Moustapha Niasse. Quand ils ont voulu faire une caravane, ils m'ont appelé, nous avons trouvé un modus-operandi et la caravane s'est bien déroulée. Si nous voulions la violence, à quoi bon faire toutes ces démarches ? Il ne s'agit pas de s'expliquer ou de justifier. Je ne me justifie pas. Ce sont les faits qui commandent. J’explique tout simplement la démarche qu'on a toujours entreprise. La ligne de conduite a toujours été de minimiser les affrontements.
Nous n'avons tué personne. En tout cas, pas de manière intentionnelle. De plus, jamais un ordre n'a été donné de tirer sur la foule à balle réelle.
On a pourtant vu un policier balancer une grenade lacrymogène dans une mosquée, précisément la Zawiya El Hadji Malick Sy...
C'était un accident. Quand cela est arrivé, notre ministre de tutelle (l'ex-ministre de l'Intérieur Ousmane Ngom a fait son rôle en allant voir les autorités de cette Zawiya. Il a présenté ses excuses. Nous sommes tous désolés de ce qui est arrivé. Un des membres de cette mosquée est venu tout de suite (hier vers 15 heures, Ndlr) me vendre un ticket pour la construction de ce lieu de culte. Il a reconnu que ce sont les hommes politiques qui ont voulu utiliser la Zawiya. Nous sommes des musulmans, l'acte du policier n'avait rien d'intentionnel. A qui profite le crime ? Pas à la police, en tout cas. Il faut savoir que celui qui dirigeait cette zone ce jour-là est un membre de la «khadra diouma» de cette Zawiya. Chaque vendredi, il y est pour participer au «wazifa» (chants d'action de grâce). Quand les gens ont voulu attaquer les policiers, dès qu'ils l'ont aperçu, ils se sont arrêtés car ils savaient qu'ils étaient face à un des leurs. C'est juste pour dire que cela ne pouvait être qu'un accident.
Ne regrettez-vous pas ce qui s'est passé ?
Je ne regrette rien. Je crois que le travail a été bien fait. Maintenant, le maintien de l'ordre, ça dépend des circonstances. Ce sont les faits qui commandent. Il y a des manifestations comme le 31 janvier (jour de la mort de Mamadou Diop, Ndlr) que vous évoquez, ça n'a même pas été déclaré. Mais l'autorité a décidé de tolérer et nous avons travaillé avec les organisateurs pour que tout se passe bien. Mais quand des gens disent qu'ils vont marcher sur le palais pour aller déloger le Président, si ça se fait, ce sera une honte pour nous, pour notre pays. Nous ne sommes pas dans une République bananière. Nous sommes une véritable démocratie. Le Président sénégalais a été changé par un vote, pas par des manifestations. Qu'il s’agisse d'Abdou Diouf, Abdoulaye Wade ou de l’actuel Président, les forces de sécurité n'accepteront jamais qu'on aille déloger un chef d'Etat au palais. On attend la fin de son mandat pour choisir. C'est ce qui est normal. Nous avons géré les manifestations en employant la manière graduelle. Combien de fois le M23 a-t-il organisé des manifestations à la place de l'Obélisque. A chaque fois qu'ils géraient bien les choses, tout se passait sans violence. Mais lorsque des manifestants menacent de brûler des pneus, une station d'essence, lancent des pierres, blessent le commandant du Gmi (Groupement mobile d'intervention)..., nous n'allons tout de même pas rester sans rien faire. Le dispositions de l'article 92 du Code pénal sont très claires. Si des violences sont faites sur les forces de l’ordre ou contre toute autre personne au cours d'un attroupement, celui-ci est dispersé sans sommation par la force publique. Heureusement, la police était bien présente. Elle a été extrêmement vaillante, professionnelle.
Quel est le face-à-face le plus difficile que vous avez eu à gérer durant les manifestations précédant la Présidentielle.
Je crois que la mission la plus difficile que nous avons eu à gérer, c'est le 27 juin. Les émeutes contre l'électricité. Il y avait des manifestations, partout à Dakar, la nuit. Nous étions complètement écartelés, mais nous avons su gérer la situation. Il n'y a pas eu un seul mort.
Quels sont vos rapports avec le pouvoir actuel ?
Je n'ai jamais eu de rapports particuliers, ni avec le pouvoir d'Abdou Diouf, ni avec le pouvoir d'Abdoulaye Wade, ni avec le pouvoir actuel. Je n'ai pas à avoir de rapports particuliers avec un gouvernement. Je ne suis pas le commissaire d'un parti politique ou d'un régime. Je suis un commissaire de la République du Sénégal. Nous sommes des fonctionnaires et sommes à la disposition du président de la pour appliquer et exécuter sa politique, son programme national. Ma carrière n'est pas basée sur ce type de rapports. Le régime a changé. En conséquence, ceux qui devaient leurs positions au régime ancien vont perdre ces positions. C'est normal. Ce sont les règles du jeu. Moi, je ne dois mon grade de commissaire à personne. Je n'ai pas eu de faveurs particulières, ni pécuniaires, ni de quelque sorte que ce soit. je le dis tout haut. J'ai subi un concours national où il fallait choisir deux personnes sur une centaine de candidats. Ma conviction est que le régime change, mais l’Etat de droit demeure et ceux qui ont occupé des fonctions politiques vont certainement les perdre. Ceux qui ont des positions techniques peuvent les garder. Je sais qu'un jour je vais quitter mon poste (de commissaire central de Dakar). Je ne sait pas quand. Je ne calcule même pas, parce que c'est le cours normal de la vie. A ce poste, j'ai remplacé quelqu'un et une autre personne me remplacera un jour.
A vous entendre, vous vous attendez à être débarqué ?
On ne peut pas me débarquer. Je ne suis pas un sac... (rires), Je peux être affecté à une autre position qui correspond à mon grade. Je vous ai dit que le régime a changé, mais l'Etat de droit demeure. Comme tout le monde, j'ai des droits. Je vous assure que rester à mon poste n'est pas ma préoccupation, parce que je ne vais quand même pas faire toute ma carrière sur ce fauteuil.
51 Commentaires
X-men
En Avril, 2012 (19:23 PM)Ndiss2é
En Avril, 2012 (19:26 PM)Bira
En Avril, 2012 (19:26 PM)Azertyuiop
En Avril, 2012 (19:26 PM)Samb Samb
En Avril, 2012 (19:35 PM)Clay
En Avril, 2012 (19:35 PM)Ickewitz
En Avril, 2012 (19:40 PM)Esprits Criminels
En Avril, 2012 (19:49 PM)Tolérance
En Avril, 2012 (19:49 PM)IL FAUT ENTERRER LA HACHE DE GUERRE ET SE METTRE AU TRAVAIL POUR UN SENEGAL MEILLEUR.
Pulseit
En Avril, 2012 (19:50 PM)Mali
En Avril, 2012 (20:01 PM)Metzo
En Avril, 2012 (20:05 PM)Allaboni
En Avril, 2012 (20:11 PM)Momo
En Avril, 2012 (20:13 PM)Mo'ka
En Avril, 2012 (20:14 PM)El Sharawy
En Avril, 2012 (20:43 PM)Tttt
En Avril, 2012 (20:46 PM)Bira
En Avril, 2012 (20:53 PM):
Bbb
En Avril, 2012 (20:54 PM)Mboup
En Avril, 2012 (21:07 PM)Bravo-6
En Avril, 2012 (21:32 PM)Boblaise
En Avril, 2012 (21:58 PM)Vive le Sénégal
Boy Tenerife
En Avril, 2012 (22:09 PM)Bouuuu
En Avril, 2012 (22:27 PM)Cette tragédie est jusqu’aujourd’hui un coup dur pour sa famille qui ne compte pas laisser cette affaire sans suite. La famille a décidé de déposer une plainte sur la table du doyen des juges d’instruction, selon les dires de l’avocat Abdoulaye Tine. Cette plainte vise toute la chaine de commandement intervenue dans la répression policière des manifestations du M23.
DAKARACTU.COM
Bravo-6
En Avril, 2012 (22:27 PM)Bouu
En Avril, 2012 (22:31 PM)Ousmane Ngom et Arona Sy trainés en justice par la famille de Mamadou Diop
DAKARACTU.COM
Faye
En Avril, 2012 (22:45 PM)Un Patriote
En Avril, 2012 (23:06 PM)MAIS en attendant gardez votre langue dans la poche et faites profil bas comme vos autres collègues qui étaient avec vous sur le théâtre des opérations et qu'on entend pas trop ,mais vous s'est comme vous avez des reproches à vous faire et/ou vous voulez vous disculper en prenant les devant et en menaçant les avocats d'avoir peur de porter plainte contre vous personnellement.MAIS vous êtes un commissaire de police bon sang une plainte contre X c'est pour une enquête qui doit déterminer qui a fait quoi ,ou ,et comment?
DONC attendons de voir ce que l’enquête va livrer,et en tout état de cause les fauteurs serons connus et sanctionnés.
Mmsrba
En Avril, 2012 (23:08 PM)il nous raconte des idioties aujourdhui parcekik sait ke celui kil defendait et en ki il croyait sortir victorieux a malheureusement perdu.un peu plus de dignite monsieur le commissaire!
Piscocv4
En Avril, 2012 (23:31 PM)Alkati
En Avril, 2012 (23:34 PM)Pere
En Avril, 2012 (23:37 PM)A Un Patriote
En Avril, 2012 (23:41 PM)Zak
En Avril, 2012 (02:19 AM)Mathias
En Avril, 2012 (06:02 AM)Minianesosso
En Avril, 2012 (07:25 AM)Mew
En Avril, 2012 (08:28 AM)Temoin
En Avril, 2012 (08:42 AM)Il peut aller vérifier au niveau cabinet du juge il est mis en cause pour complicité de meurtre ainsi qu’Ousmane Ngom.
Et ceci en application principe du « commandement responsable », ceux qui ont ordonné un crime, peuvent bien entendu être poursuivis comme complices et qu’un individu qui avait le contrôle sur des subalternes et qui savait, ou aurait dû savoir, qu'un crime allait être commis et qui n'a pas tenté de l'empêcher, est également responsable pénalement.
Ce principe s'appliquant à la fois aux autorités militaires et aux civils en position d'autorité supérieure, à fortiori présents et ayant le commandement sur le terrain au moment de l’homicide donc à Monsieur Arona SY.
Qu'il arrête sa propagande !
D
En Avril, 2012 (08:52 AM)Temoin
En Avril, 2012 (08:58 AM)Il peut aller vérifier au niveau cabinet du juge il est mis en cause pour complicité de meurtre ainsi qu’Ousmane Ngom.
En application principe du « commandement responsable », ceux qui ont ordonné un crime, peuvent bien entendu être poursuivis comme complices et qu’un individu qui avait le contrôle sur des subalternes et qui savait, ou aurait dû savoir, qu'un crime allait être commis et qui n'a pas tenté de l'empêcher, est également responsable pénalement.
Ce principe s'appliquant à la fois aux autorités militaires et aux civils en position d'autorité supérieure, à fortiori présents et ayant le commandement sur le terrain au moment de l’homicide donc à Monsieur Arona SY.
Ama
En Avril, 2012 (09:28 AM)Waxoon
En Avril, 2012 (09:34 AM)Sita
En Avril, 2012 (09:46 AM)Leuz
En Avril, 2012 (09:55 AM)Sikensi
En Avril, 2012 (10:43 AM)Yves Theodore Mendy
En Avril, 2012 (11:08 AM)Temoin
En Avril, 2012 (11:45 AM)Il peut aller vérifier au niveau cabinet du juge il est mis en cause pour complicité de meurtre ainsi qu’Ousmane Ngom.
En application principe du « commandement responsable », ceux qui ont ordonné un crime, peuvent bien entendu être poursuivis comme complices et qu’un individu qui avait le contrôle sur des subalternes et qui savait, ou aurait dû savoir, qu'un crime allait être commis et qui n'a pas tenté de l'empêcher, est également responsable pénalement.
Ce principe s'appliquant à la fois aux autorités militaires et aux civils en position d'autorité supérieure, à fortiori présents et ayant le commandement sur le terrain au moment de l’homicide donc à Monsieur Arona SY.
Teune
En Avril, 2012 (11:48 AM)2 Eme Fois
En Avril, 2012 (12:06 PM)si s´etait en Europe il aurait demis ou il serait limogé, bien que je sois africaniste je reconnais qu´en occident ils ´sont en avance sur nous sur ce plan.
au senegal on te tue et personne ne respond pour le crime, la lutte doit continuer pour acquerir plus de droits.
ARROGANT ET IGNORANT.
Boye Sérère
En Avril, 2012 (12:29 PM)@ Mr Sy
En Avril, 2012 (13:45 PM)Ne fuyez pas vos responsabilite.
Vous n'êtes pas coupable mais vous êtes responsable
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