
Face à la dégradation des terres agricoles et pastorales du fait des effets de la variabilité climatique, il est nécessaire de développer des plans d’action pour en limiter les dégâts. C’est ce qu’a compris la Plateforme nationale des chercheurs et décideurs sur la l’adaptation aux changements climatiques en agriculture et sécurité alimentaire qui vient d’adopter une feuille de route pour décliner les actions à mener dans ce sens.Le Sénégal a une économie qui repose essentiellement sur le secteur primaire (agriculture, élevage, pêche, foresterie etc.).
Lequel contribue pour 14% du PIB et occupe plus de 70% de la population active.Cependant, ce secteur, est de plus en plus affecté par les effets récurrents de la variabilité climatique, notamment sur les plans hydrologique et pédologique, entrainant la dégradation continue des terres agricoles et pastorales.La sécheresse, la désertification et récemment les inondations sont les manifestations de grande ampleur de ces changements climatiques avec des répercussions sur les plans agropastoral et socio-économique dont la plus manifeste est l’insécurité alimentaire. Il y a donc urgence pour les pays concernés à intégrer la dimension des changements climatiques dans l’élaboration de leurs documents de politiques et d’encourager l’utilisation de la recherche agricole et de développement par les usagers.
C’est ce qu’essaie de promouvoir la plateforme nationale des chercheurs et décideurs sur la l’adaptation aux changements climatiques en agriculture et sécurité alimentaire qui vient de décliner une feuille de route dans laquelle toutes les actions à mener pour l’année 2013 ont été consignées. « Aujourd’hui, cette situation est en passe de rendre le Sénégal particulièrement vulnérable. La croissance et le développement économique du pays sont aussi entravés par les effets soupçonnés des changements climatiques à moins que des initiatives opportunes et intelligentes d’adaptation guidées par une stratégie d’adaptation intégrée et participative soient mises en œuvre au risque de compromettre la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement (Omd) » a souligné Bounama Dièye, le point focal de cette plateforme.
Selon lui, ce document proposé est le fruit d’un travail collaboratif et inclusif qui a impliqué l’ensemble des acteurs de la plateforme. Ces acteurs sont la direction de l’Agriculture, la direction de l’Economie maritime, la direction de l’Elevage, la direction de l’Hydraulique, le commissariat à la sécurité alimentaire, l’Isra, l’Anacim, l’Université de Dakar, les représentants des producteurs etc. Ce qui fait dire à Bounama Dièye que « cette feuille de route est un engagement de l’Etat du Sénégal de valoriser les résultats de la recherche pour une agriculture saine et durable de même que pour l’élevage et la pêche afin d’asseoir la sécurité alimentaire ».
Mise en place en septembre 2011, cette plateforme entre dans le cadre du programme de Recherche sur les Changements climatiques en agriculture et à la sécurité alimentaire dénommé (Ccafs) mis en œuvre par le Groupe sur la recherche international agricole (Cgiar) et le Partenariat des Sciences du Système Terrestre (Essp).
2 Commentaires
Diagne Météo Allemagne
En Novembre, 2012 (18:07 PM)Le Soleil livrait des analyses meilleures. Ça c'est vraiment du n'importe quoi !!!!!!
je cite: „
Cependant, ce secteur, est de plus en plus affecté par les effets récurrents de la variabilité climatique, notamment sur les plans hydrologique et pédologique, entrainant la dégradation continue des terres agricoles et pastorales. „
Cette phrase est mal formulée.
Aujourd'hui il y a trop d'amalgame avec ce terme de "changements climatiques" que certains utilisent pour faire paniquer.
S'il ne pleut pas, c'est les changements climatiques c'est normal me dira t on.
S'il pleut suffisament comme ce fut le cas de cette année avec des innondations,... on crie... OHH .. changements climatiques... alors que ces précipitations existaient/ se manifestaient il y a plusieurs décennies.
THIEY MÉDIATISATION !
Buju Banton
En Novembre, 2012 (21:00 PM)C'est l'ennemi commun et global invente par l'elite pour rassembler la planete autour d'un meme projet.
C'est l'arme secrete de la mondialisation ou toutes les nations se sentiront "solidaires" autour d'un projet global.
Salam
Participer à la Discussion