Trois types de candidature sont actuellement agités au niveau de l'opposition, à en croire Ibrahima Sène, N°2 du Parti de l'indépendance et du travail (Pit). À l'en croire, il y a la candidature de la grande majorité des partis membres de Bennoo Siggil Senegaal, la candidature de diversion et celle de la figuration.
«L'élection présidentielle de 2012 a fait apparaître ces jours-ci trois types de candidature face à celle du pouvoir», a souligné, hier, Ibrahima Sène, qui s'exprimait sur la problématique de la candidature au sein de l'opposition. Selon lui, «le premier type de candidature, c'est celui incarné par la grande majorité des partis membres de Bennoo qui veulent une candidature autour d'un programme véritablement alternatif pour la refondation de l'État». Et de poursuivre : «À côté d'une telle candidature, il y a une candidature de diversion, parce que c'est une candidature qui, théoriquement, accepte les mêmes conclusions des Assises nationales prises en charge par Bennoo, mais qui cherche en même temps à se positionner hors de la dynamique impulsée par Bennoo qui voudrait, qu'autour de ce programme alternatif, se réunissent une équipe d'hommes politiques et des personnalités de la société civile ayant participé aux Assises nationales. Il y a aussi une troisième catégorie de candidature que je nomme candidature de figuration».
Pour le N°2 du Parti de l'indépendance et du travail (Pit), «cette troisième catégorie de candidature regroupe des gens qui veulent être présents au premier tour, pour pouvoir négocier avec celui qui sera au second tour. Ils veulent figurer dans la recomposition politique du second tour, si deuxième il y a. Ils fondent toutes leurs tactiques de figuration dans cette perspective». Le camarade de parti d'Amath Dansokho de souligner que «cette candidature empiète sur l'électorat potentiel, aussi bien de Bennoo que du pouvoir». Il est d'avis que «leur objectif n'est pas de mettre en oeuvre un programme alternatif, mais ils sont préoccupés par le positionnement».
Quant à la volonté des libéraux de saisir l'Assemblée nationale pour le vote d'une loi interprétative visant à mettre un terme au débat sur la candidature de Me Wade en 2012, Ibrahima Sène estime que «c'est un aveu de taille». Avant de marteler : «Maintenant, ils essaient de résoudre ce problème en exécutant un coup de force électoral en passant par l'Assemblée nationale. Nous ne l'accepterons pas».
Moustapha BA (Stagiaire)
6 Commentaires
Me
En Février, 2011 (23:24 PM)Seck
En Février, 2011 (23:37 PM)Jigsaw
En Février, 2011 (00:05 AM)Al
En Février, 2011 (00:24 AM)Carla Bruni
En Février, 2011 (04:45 AM)Yirim Mbangik
En Février, 2011 (10:13 AM)Participer à la Discussion