Sénégal Airlines a bouclé son capital initial. Alors que le montant de 15 milliards de francs était recherché, la compagnie nationale a obtenu 17 milliards de francs. Un premier passage réussi avec brio, car «le secteur privé Sénégalais a répondu massivement et spontanément à l’appel du Ministre d’Etat Karim Wade chargé des Transports Aériens, pour la création d’une nouvelle compagnie nationale», écrit un communiqué du ministère en charge des Transports dont copie est parvenue à Kanal150.
Le capital initial de Sénégal Airlines est détenu à 64% par le secteur privé national; l’Etat détient 31% des parts «à travers ses droits de trafics et par le biais de la participation de certains de ses démembrements (Aéroports du Sénégal, Caisse de Dépôts et Consignations et Port Autonome de Dakar)». Cinq pour cent du capital est offert gratuitement au personnel.
«Cette opération, une première au Sénégal, fruit d’un partenariat entre le secteur privé et l’Etat, et associant exceptionnellement les travailleurs connaît ainsi une réussite allant au delà de toutes les attentes» indique le texte. Qui ajoute que «cet engouement, dans un contexte économique mondial particulièrement difficile pour le transport aérien traduit la confiance du secteur privé dans le potentiel de l’économie sénégalaise et son adhésion à la vision stratégique du Chef de l’Etat de faire du Sénégal un ‘’Hub’’ ».
Le processus de mobilisation des fonds, conduit par des banquiers et notaires de la place, en collaboration avec les fonctionnaires et les ex travailleurs de Air Sénégal International (ASI), a été réalisée dans un «délai record», note la source.
L’ouverture du capital de la compagnie est, toutefois, prévu. «La politique volontariste d’implication des Sénégalais dans le développement de la compagnie nationale se poursuivra avec à terme, l’ouverture du capital de Sénégal Airlines à l’actionnariat populaire à travers une offre publique de vente », informe la source.
Le texte rappelle que le ministre Karim Wade, après son installation à la tête du département de tutelle en mai 2009, avait annoncé son intention de mettre en place un nouveau pavillon national, après la faillite d’ASI.
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