En effet, l’Ondh semble être très inquiète pour le respect des droits de l’homme au Sénégal. L’organisation en veut pour preuve les violences notées en décembre dernier à Kédougou (Est du Sénégal). Des manifestations qui s’étaient soldées par deux morts, de nombreux blessés et des arrestations. Et quand il s’y ajoute des marches de protestation presque quotidiennes, des grèves de la faim et des situations assimilables à des émeutes, l’Ondh ne peut qu’être inquiète pour le futur des droits de l’homme au Sénégal.
Toujours, selon l’Ondh, malgré les acquis, « le Sénégal ne saurait être considéré comme un ilot de démocratie » en Afrique. L’Ondh en veut pour preuve la marche des imams de Guédiawaye pour protester contre les coupures d’électricité et les factures de la Senelec. L’organisation de défense des droits de l’homme parle alors de détresse humaine qui peut mener loin.
En effet, prenant exemple sur ce qui s’est passé à Kédougou, l’Ondh avertit que si le justiciable n’a plus confiance à la justice, il règle ses comptes à sa manière. Et c’est justement à ce niveau que réside tout le danger.
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