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Selon les derniers chiffres communiqués par la Céni, Joseph Kabila distance assez largement Etienne Tshisekedi. Sur près de 17 millions de voix comptabilisées, le président sortant dispose désormais d’une avance de plus de 2, 6 millions de voix sur le leader de l’UDPS, Union pour la démocratie et le progrès social. Le 5 décembre au soir, l’écart entre les deux principaux protagonistes de l’élection était deux fois inférieur.
Par ailleurs, si Daniel Ngoy Mulunda avait promis de tenir les délais qu’il s’était fixés, comme cela était pressenti depuis lundi soir, le président de la Céni n’a pas été en mesure de donner la photo finale de l’élection présidentielle.
Les Congolais qui attendent avec une certaine appréhension les résultats de la présidentielle pourraient être fixés au plus tard le jeudi 8 décembre.
Pour justifier ce report, Daniel Ngoy Mulunda explique que tous les procès-verbaux des bureaux de vote n’ont pas encore été réceptionnés. Enfin, dit-il, par souci de transparence, les résultats détaillés seront postés sur le site de la Céni le même jour que celui de l’annonce des résultats provisoires.
Jusque-là il est vrai que l’origine des scores annoncés par l’institution chargée d’organiser les élections est pleine de mystère, faute de traçabilité. Il faut signaler également que certains faits constatés par des observateurs internationaux suscitent la perplexité. Ainsi dans certains bureaux de vote du Nord-Kivu, le taux de participation serait de plus de 120%.
Risque de violences
La Céni promet les résultats de la présidentielle avant vendredi au plus tard. On redoute des violences après leur proclamation, notamment à Lubumbashi, la grande métropole du Katanga. La ville a connu une série de violents incidents avant et pendant le vote. Mardi, Kinshasa était calme. La capitale est quadrillée par la police, 20 000 militaires, encasernés, sont mobilisés. Beaucoup d'habitants sont restés chez eux. En soirée, les rues étaient quasi désertes.
Par contre des manifestations d'opposants congolais ont dégénéré notamment au Canada, en Grande-Bretagne et en Belgique. Des dizaines d'entre eux ont été interpellés après des affrontements avec les forces de l'ordre à Toronto, Londres et Bruxelles.
Toutefois, malgré ce report, le président sortant Joseph Kabila reste en poste. Son mandat expirait hier. Il restera en fonction jusqu'à l'installation du nouveau chef de l'Etat, a affirmé le vice-président de la Céni.
2 Commentaires
Oho
En Décembre, 2011 (11:13 AM)Des morpions accro au pouvoir, etre président en afrique, c'est acquérir le statut de demi Dieu.
Pouvoir de vie et de mort, argent, des citoyens qui deviennent leurs sujets , heureusement qu'ils sont mortels, sinon, j'aurais dit des dieux entiers et non des demi.
Verite Vraie Dial Le Rebelle
En Décembre, 2011 (12:38 PM)Macky Sall a assez menti aux Sénégalais, il est temps qu’il soit découvert.
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