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Le système WADE qui avait suscité beaucoup d’espoir était basé sur un triptyque constitué par les éléments qui suivront.
* Un partenariat minier avec Mittal-Arcelor pour la création d’un chemin de fer qui devait partir de la Falémé à Tambacounda, avant d’aboutir à un terminal portuaire minier à Sendou. Le partenaire en question s’étant retiré, ce projet est mort-né.
* Faire de Dubaï la tête de pont d’une caravane d’investisseurs du Golfe qui inonderaient le marché sénégalais de pétrodollars. Malheureusement il s’en est suivi un effondrement des investissements de Dubaï dont la Principauté était devenue si endettée qu’elle n’était plus en mesure d’investir un seul dollar au SENEGAL.
* Faire du SENEGAL la capitale du système onusien en Afrique, à l’instar de Genève pour l’Europe. Le régime a mis plusieurs années pour comprendre que l’O.N.U n’a que 2 sièges. Pour des raisons qui relèvent de l’histoire et non de la géographie. Sinon il y aurait un siège asiatique et, certainement, un autre pour l’Océanie, voire, un troisième pour l’Amérique du Sud. Là aussi les choses sont restées dans les cartons de Goudiaby en attendant de trouver leur place dans un musée de l’architecture virtuelle à créer.
Ce sont, là, les raisons profondes du malaise-désespoir qui hantent la Nation.
Les auto-immolations, les pirogues de désespoir exprimé par une clandestine émigration, voire le mbaraan devenu un sport national avec le tout out expriment un désarroi qui s’inscrit comme un échec et mat fait au régime. Ces trois choses ont en commun le sentiment de la dévalorisation, voire de l’inutilité de son corps, d’où l’immolation par noyade via les pirogues ou le barsaq mbaa barsaa. Il en est de même de l’immolation par le mbaraan. Ainsi que l’auto immolation par le feu ou la pyro immolation.
Le pouvoir de créer des emplois, celui d’entretenir des routes telles que les RN1 et RN2, de renouveler le parc vétuste de nos centrales électriques sont nuls. Restent des tannbeer-meetings ; et, encerclant le Palais, des Ndiaga Ndiaye dont les passagers se relaient, prétendant, chaque fois, être venus de parti et d’endroit différents. Alors que, souvent, il s’agit des mêmes personnes membres de G.I.E d’un genre nouveau : les Groupements d’Intérêt Electoral.
Ce diagnostic qui se voudrait non complaisant n’est que le résumé des sept plaies d’un pays à la dérive. Comme un navire qui chavire.
La première solution est de se rendre à l’évidence : les WADE sont le problème, ils ne peuvent être la solution. Ils sont au quatrième temps d’une machine à quatre temps. Et qui, en anglais, s’exprime par : out, out. Toutefois, même à cela il peut y avoir une solution : WADE peut avoir un avenir, minier celui-là. En devenant un capitaine d’industrie minière panafricaine. Son carnet d’adresses et ses relations lui permettraient de devenir le M. Mittal de l’Afrique.
Mais pour y parvenir il y a lieu de rassurer les sénégalais en ayant le courage de mettre fin aux fonctions chaotiques de son fils.
Le deuxième pas sera d’avoir le courage de dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas. C'est-à-dire qu’il ne sera plus candidat à la Présidence de la République du Sénégal.
La troisième étape serait qu’il démissionne. Et avant cela mettre en place un Gouvernement d’Union National de Transition vers des élections regroupant la Présidentielle, les Législatives et les Locales. Couplées à un Référendum constitutionnel pour restaurer le régime parlementaire ou un retour à la Première République bis repetita.
D’autres mesures pourraient être les suivantes :
* La non fermeture de l’Aéroport Léopold Sédar Senghor. Car les habitants de la région de Dakar qui constituent plus du tiers de la population nationale n’accepteront jamais de faire 100 kms en aller et retour pour accompagner ou accueillir un proche ou un ami.
* Le redimensionnement des projets miniers de la Falémé.
* L’instauration d’une politique favorisant, à la fois, l’épargne nationale, le retour des capitaux et des cerveaux.
* Instaurer une transparence et une visibilité sur le patrimoine public et les dépenses de l’Etat.
* La possibilité pour les électeurs d’avoir un contrôle permanent sur leurs élus. Ce, pouvant aller jusqu’à la révocation par l’installation d’un système de votation à la suisse.
* Initier un procès symbolique des cinquante ans de gouvernance post coloniale en s’inspirant de l’exemple sud africain : Vérité et Réconciliation. En y incluant les saupoudrages avec le DDT, un poison connu. Et dont les victimes silencieuses sont des dizaines de milliers de paysans qui sont passés de vie à trépas. Sacrifiés par l’Administration Senghorienne. Quelques fois pour une dette dont la valeur ne dépasse pas celle d’un sac d’engrais ou celle d’un quintal d’arachides coques.
Le supplice ne s’arrêtait pas là, mais comme de la viande sur une dibiterie, les patriarches les plus représentatifs de centaines de villages se sont vus exposés sur les toits en zinc des magasins Secco et c’était à l’heure de midi.
C'est-à-dire au moment où le zinc était surchauffé par le soleil ardent.
Humiliation, supplice un sadisme sur lequel il est interdit de garder le silence.
Même si pour dignité, ils n’ont pas crié leur douleur ressentie dans leur chair, ils ne souhaitaient pas laisser la honte d’avoir comme héritage à leurs enfants et petits enfants.
Vous avez dit crime contre l’humanité !
* Mettre un terme à l’exclusion des forces intellectuelles provenant du milieu des arabisants et autres récipiendaires issus des foyers maraboutiques.
* Organiser les Etats Généraux sur l’informel et les marchands ambulants afin d’en faire des créateurs de richesses nationales et non les réduire en parias de L’économie et de la société.
* Le problème casamançais devrait s’appeler la question casamançaise, comme, jadis, la question juive. En effet, le wolofocentrisme est une pratique de tous les jours. La périphérie se trouvant reléguée au statut de personnes n’ayant pas le droit à la dignité nationale. Or toute exclusion de la dignité nationale pousse l’exclu à se trouver une dignité qui ne saurait être régionale, en l’occurrence. Bien des ethnies sont marginalisées par l’Etat depuis 50 ans. Et, ce, au profit d’un triangle Dakar, Kaffrine, St Louis. Tous ceux qui se trouvent hors de triangle wolofocentrique sont exclus des programmes de développement. D’ailleurs, les routes nationales 1 et 2 citées plus haut sont bien entretenues dans le cadre de ce triangle wolof et mésentretenues en dehors du petit triangle. Lui-même situé à l’intérieur d’une entité géographique d’une superficie supérieure mais d’une importance inférieure, même si elle a la même forme. La question casamançaise relève d’une réaction à de telles actions. Il faudra oser parler du « génocide » diola. Et, donc, casamançais. Reconnaitre ses torts, faire appel à des Assises véritables et sincères cela commence par donner une immunité juridictionnelle aux chefs de la non rébellion. Y compris ceux d’ATIKA. Une fois les souffrances exprimées les fautes et les erreurs devront être reconnues pour être enfin pardonnées. En d’autres termes une sénégalisation de la question casamançaise fait partie des solutions.
Voilà ce qui me parait être une clé pour un remède post diagnostic avec lequel le SENEGAL se fera ou ne se fera pas.
Ahmed Khalifa NIASSE
Président du Présidium du Front des Alliances Patriotiques
16 Commentaires
Undefined
En Mars, 2011 (18:12 PM)Door
En Mars, 2011 (18:12 PM)Xalaas
En Mars, 2011 (18:13 PM)Xalaas !
Guissssss
En Mars, 2011 (18:17 PM)niakk fayda !!!!!
0 professionnalisme !!!! tiounéé you bonne yii!!!!
Galsen
En Mars, 2011 (18:22 PM)Nieup
En Mars, 2011 (18:22 PM)Yirim Mbangik
En Mars, 2011 (18:26 PM)Marnaane
En Mars, 2011 (18:35 PM)Integral
En Mars, 2011 (18:54 PM)A Fall
En Mars, 2011 (19:16 PM)Moi1
En Mars, 2011 (20:48 PM)Tanor Dieng
En Mars, 2011 (21:36 PM)Saki
En Mars, 2011 (23:04 PM)Barro
En Mars, 2011 (23:43 PM)Fara
En Mars, 2011 (00:59 AM)Leparrain
En Mars, 2011 (09:15 AM)Participer à la Discussion