Le Cpc, G10, et la LD/MPT ont choisi de durcir le ton. Ces partis ont décidé de croiser le fer avec le pouvoir libéral. Réunis ce lundi, chez Amath Dansokho, absent du sénégal et convoqué dès son retour à la Division des investigations criminelles (DIC), les leaders de l’opposition soutiennent que leur première préoccupation est la menace sur les libertés publiques.
Pour Moustapha Niasse, porte-parole du jour et président de séance, "nous sommes tous prêts pour aller en prison pour défendre la liberté d’expression. Hier c’était Abdourahim Agne, aujourd’hui Ibrahima Sène et demain qui ? Nous sommes résolument prêts pour affronter ce régime" soutient-il fortement Mieux, ajoute le patron de l’alliance des forces du progrès, "nous avons décidé d’aller ensemble et la résolution ferme a été prise ppur mettre en place un programme alternatif de l’opposition. Nous allons le présenter aux sénégalais au courant du mois d’avril prochain", martèle-t-il. De l’avis du leader de l’Afp, l’opposition a rejeté le couplage des élections et la prorogation du mandat des députés. "Au moment venu, la décision sera prise par les députés de l’opposition" Les opposants estiment que toutes les industries sénégalaises sont à genoux. "Il y a plus d’industries au Sénégal." Concernant la question de la casamance, les opposants soulignent que le pouvoir libéral a montré ses limites. "Ce qui se passe à la frontière est effarant. Comment le gouvernement peut assister à cela sans rien dire. Muet comme une carpe" ajoute Moustapha Niasse
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