Entre le patron du Quai des arts Henri Guillabert et Adama Dia un employé à la Maison rose (un hôtel appartenant à Fabienne, épouse de Henri), c’est la guerre des plaintes. Mr Dia a été malmené par les éléments du groupement mobile d’intervention (Gmi), lors de la soirée de Youssou Ndour le vendredi dernier au Quai des arts ; puis conduit au commissariat central pour troubles à l’ordre public. Il a accusé Henri d’être derrière ses démêlés avec les Gmi. D’ailleurs, muni d’un certificat médical attestant d’une incapacité de travail de 05 jours, il décide de porter plainte auprès du procureur contre son employeur. Pour sa part, Henri qui aurait reçu des menaces de mort, a pour sa part, déposé hier, une plainte à la gendarmerie contre son employé et entend lui payer ses droits et se séparer de lui. Tout a commencé lors de la soirée au Quai des arts, salle de spectacles appartenant à Henri Guillabert et son épouse Fabienne (fille de l’épouse du Président Diouf). La venue du Super Etoile y a drainé un monde fou. Et c’était l’occasion pour les faussaires d’actionner leurs réseaux pour trafiquer les billets d’entrée. C’est ainsi qu’un certain Ma Mbaye a été épinglé par les organisateurs. Il aurait scanné des billets avant de les vendre aux fans de l’artiste. Ce qui lui vaudra un séjour dans les locaux des limiers. Adama Dia lui, a atterri à la police pour trouble à l’ordre public avant d’être libéré le samedi soir après avoir payé une caution de 3000 francs. Mais les choses vont connaître une nouvelle tournure. L’employé de la Maison rose brandira en effet une plainte contre Henri Guillabert et soutenant que ce dernier est à l’origine de ses démêlés avec les Gmi. «Henri m’a accusé de trafic de faux billets. Et c’est la troisième accusation de ce genre à mon endroit. Les éléments du Gmi se sont acharnés sur moi. Ils m’ont tabassé à mort, puis menotté et traîné à travers toute la ville, pour m’emmener à la police. J’ai perdu une somme de 117.500 dans cette histoire. Celui qui trafiquait les billets a été conduit à la police et je n’ai rien à y voir» tonne Adama Dia. Pour Henri Guillabert par contre, «Adama Dia travaille à la Maison rose. Le jour de la soirée, c’est moi qui l’ai fait entrer dans la salle. Et à un moment donnée, il a tenté de sortir pour contacter le gars qu’on a épinglé pour trafic de billets. Lorsqu’il s’est chamaillé avec les éléments du Gmi, j’étais dans mon bureau. Il s’est bagarré avec les éléments du Gmi ; ce qui a été à l’origine de son acheminement à la police. Je ne l’ai jamais accusé de trafic de billets. S’il a été conduit à la police, c’est uniquement parce qu’il troublait la salle» soutient Henri. Ses propos seront confirmés à la police. Selon les limiers en effet, il n’y a pas eu de plainte contre l’employé Dia. Il a été conduit à la police par les Gmi et lorsqu’il a payé l’infraction, il a été libéré. Mais Henri décide désormais d’ester en justice. Car selon lui, le bonhomme a menacé sa famille et lui-même. « Dia est un repris de justice à qui j’ai offert un boulot pour lui permettre de gagner sa vie honnêtement. Il se trouve qu’il me crée beaucoup de problèmes. Non content de cela, il me menace. J’ai des témoins qui l’ont entendu proférer des menaces contre moi-même et contre ma famille. Comme il se prend pour Rambo, j’ai porté plainte à la gendarmerie.» Toutefois, Henri laisse entendre qu’il compte payer à Dia tous ses droits avant de le renvoyer. Affaire à suivre.
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