Les Commandants des forces des Nations-Unies en Afrique de l’Ouest pensent que le flux migratoire des jeunes Africains peut être contré par l’investissement dans les infrastructures. Ainsi, pour eux, les jeunes, qui trouvent un travail rémunérateur à travers ces grands travaux, ne vont plus penser à quitter le pays. Par ailleurs, le commandant Fernand Amoussou, chef des missions des Nations-Unies en Côte d’Ivoire, se dit optimiste quant au processus de désarmement en Côte d’Ivoire.
Le flux migratoire des jeunes ouest-africains pourrait être contré si les Etats acceptent d’investir dans les grandes infrastructures. Ainsi, ces grands travaux, qui pourvoient beaucoup d’emplois, peuvent être des moyens efficaces pour fixer les jeunes dans leurs pays respectifs. Telle est la suggestion faite, hier, à Dakar, lors d’un point de presse, par les commandants des forces des Nations-Unies en Afrique de l’Ouest. En effet, pour les généraux Chikadibia Isaac Obiakor et Fernand Amoussou, respectivement chefs des missions des Nations-Unies au Libéria et en Côte d’Ivoire, le phénomène de l’émigration n’est pas seulement le propre de l’Afrique de l’Ouest, mais que c’est un problème général, qui concerne tous le pays de l’Afrique et du reste du monde. Cependant, ils sont d’avis que des solutions existent et qu’il faut s’inspirer de l’exemple des travaux de la corniche de Dakar qui, selon eux, peuvent permettre à beaucoup de jeunes de travailler. Pour eux, les jeunes pourront y trouver un emploi rémunérateur pour ne plus penser à quitter le pays. Par ailleurs, ces hauts gradés se sont penchés sur la situation politique en Côte d’Ivoire. Pour le général Amoussou, chef de la mission des Nations-Unies dans ce pays, «il faut être optimiste pour le processus de désarmement», car pour lui, «le pré-désarmement», qui consiste à regrouper les forces des deux parties, gouvernement et Forces nouvelles, se déroule normalement. Ainsi, selon lui, «7 sites ont été identifiés en zones gouvernementales et 2 en zones Forces nouvelles». A en croire le général Amoussou, «la deuxième phase qui consiste à identifier et à regrouper les combattants des deux camps y compris les milices aboutira sur des résultats concrets». C’est pourquoi, il dit «qu’il faut plutôt encourager le travail efficace du Premier ministre et des différentes missions dans la recherche de solutions pour une sortie de crise».
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