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Dans la journée, le ministère avait fait état d'une "trentaine de pays" représentant 12% des exportations avicoles françaises.
En début de soirée, il a indiqué que le nombre avait encore augmenté dans l'après-midi, sans préciser quelle part des exportations françaises cela représentait désormais.
Il n'a pas précisé non plus les pays qui avaient décrété un embargo total et ceux qui avaient imposé un embargo partiel.
Les Etats-Unis avaient annoncé mardi après-midi l'interdiction de certains produits avicoles français en provenance du seul département de l'Ain, région de l'élevage français contaminé.
Les autres pays sont l'Afrique du Sud, l'Angola, l'Argentine, l'Australie, le Bengladesh, la Biélorussie, le Brésil, le Burkina Faso, le Canada, la Colombie, le Congo, la Corée du Sud, l'Egypte, les Emirats arabes unis, la Géorgie, la Guinée, la Guinée Bissau, Hong Kong, l'Inde, Israël, le Japon, la Jordanie, le Kenya, le Liban, la Libye, la Malaisie, le Maroc, Mayotte, le Mexique, Oman, Panama, le Pérou, la Russie, le Sénégal, la Serbie, Singapour, la Syrie, le Tchad, les Territoires palestiniens, la Thaïlande, le Vietnam et le Yémen.
Dans le communiqué, la ministre du Commerce extérieur Christine Lagarde a "souhaité l'application du principe de régionalisation recommandé par l'Office international des épizooties (OIE), qui permet de limiter l'interdiction à une zone géographique restreinte autour du foyer d'infection".
"Je suis heureuse de constater qu'à ce jour, c'est l'option qu'ont prise les Etats-Unis en limitant leur embargo au département de l'Ain", a-t-elle ajouté.
Elle a "attiré l'attention des pays qui envisagent des restrictions pour que, dans le même esprit, ils étudient des mesures conformes au principe de proportionnalité".
"Les pays importateurs doivent savoir que tout est fait pour assurer la qualité sanitaire des élevages", a-t-elle déclaré à l'issue d'une réunion avec le président de la Confédération française de l'aviculture Eugène Schaeffer.
Mme Lagarde a précise que le gouvernement était "mobilisé pour tenir les pays importateurs informés et leur exposer la nature et l'efficacité des mesures prises par la France". "Nous pourrons ainsi lever les doutes sur la qualité sanitaire de nos exportations", a-t-elle ajouté.
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