Mais pour soulager certainement ces derniers et atténuer leurs souffrances le FNRAA (Fond National de Recherche Agricole et Agro-alimentaire) met sur la table 400 millions de francs Cfa pour relancer la recherche-développement axe fondamental dans le cadre de la mise en place du programme des services agricoles et d’appui aux organisations de producteurs. Un financement qu’il faudra se disputer avec les autres régions du Sénegal.
Devant une telle opportunité, les acteurs intervenant dans le secteur agricole n’ont pas traîné pour identifier les contraintes majeures qui pourraient être brandies. Trois thèmes ont fait l’objet de formulation de projets. D’abord la productivité du riz dans les zones salées a été ressortie par les différents acteurs qui travaillent en milieu rural ; le deuxième thème est relatif à la mangue avec des variétés adaptées, la lutte contre la mouche des fruits, la valorisation et la transformation et enfin la dernière préoccupation porte sur la domestication des fruits forestiers comme le madde, le ditax ...Sur les raisons d’un tel choix, le Directeur de l’ANCAR (Agence Nationale de Conseil Agricole et Rural) Jean Charles Faye, estime que la spécificité de la région de Ziguinchor y est pour beaucoup avant d’ajouter ceci : " ces thèmes ressortent les actions de mobilisation qui ont fait l’objet d’un document depuis 2004, réactualisé, et des diagnostics participatifs qui ont été faits au niveau de toutes les communautés rurales de la Région ... « Si l’identification des contraintes n’a pas posé beaucoup de difficultés, la grande interrogation réside aujourd’hui sur la validation de ces projets ». A ce niveau, Monsieur Faye se dit confiant après surtout la mise en place des équipes de rédaction des projets sur les thèmes retenus ; ces équipes vont travailler en synergie avec les techniciens pour prendre en charge tous les paramètres avant de soumettre ces projets au guichet No 2 du FNRAA. Un travail qui devra être finalisé avant la mi-octobre.
D’autres secteurs comme la pêche, l’élevage, seront ciblés prochainement, indique le DG de l’ANCAR qui souhaite, à travers le financement de ces projets, la « redynamisation des équipes de Recherche-Développement pour, surtout, accompagner les populations dans la relance du secteur agricole en Casamance.
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