Un homme d’une trentaine d’année qui ne jouit pas de toutes ses facultés mentales a été trouvé mort hier à Rufisque sur la voie ferrée. Son bourreau l’a battu à mort et brûlé aux fesses. La police de Rufisque a ouvert une enquête. C’est un conducteur de train qui a découvert le corps sans vie du défunt. S’il n’avait pas été vigilant, la locomotive qu’il conduisait allait passer sur le corps de la victime, le déchiquetant et le rendant méconnaissable. Ce qui aurait davantage compliqué l’enquête ouverte par la police de Rufisque et accrédité la thèse de la mort par accident sur la voie ferrée. Celui qui a déposé, nuitamment, le corps du malade mental sur la voie ferrée recherchait sûrement un tel résultat. C’est raté. Tôt dans la matinée d’hier, le conducteur de train en question a découvert le corps du défunt gisant sur la voie ferrée à hauteur de la société de commercialisation du ciment (Sococim). Immédiatement, il alerte les limiers du commissariat urbain de Rufisque. Les hommes du commissaire Mamadou Lamine Niang descendent sur les lieux pour un constat. Ils découvrent le corps sans vie d’un homme d’une trentaine d’années gisant entre les rails. Aucune trace de lutte. Ses habits sont maculés de sang. Ses membres supérieurs et inférieurs fracturés. Des traces de brûlures aux fesses. Visiblement l’homme a été torturé dans un autre endroit et transporté sur la voie ferrée après sa mort. Même si le nom du malade mental qui a tiré sa révérence est pour le moment inconnu, le défunt est connu à Rufisque comme étant une personne qui ne jouit pas de toutes ses facultés mentales. Il squatte le plus souvent les environs immédiats du Bar «Chez Henry». Après le constat, les sapeurs pompiers ont été réquisitionnés pour enlever le corps et le transporter à la morgue de l’hôpital Aristide Le Dantec. Le commissaire Mamadou Lamine Niang a envoyé une réquisition au docteur Isidore A. Mendés, chef du pavillon Bichat de l’hôpital Le Dantec, aux fins d’une autopsie pour déterminer les circonstances exactes qui ont été à l’origine de la mort du malade mental. Le meurtrier n’est pas encore connu. Il est toutefois activement recherché.
0 Commentaires
Participer à la Discussion