A peine installé, le ministre d’Etat ministre de l’environnement et de la protection de la nature s’est attaqué aux dossiers brûlants de son ministère. L’avancée de la mer à Thiawlène et l’affaire des 12 camions chargés de bois arrêtés à Jouloulou. Pour les camions, l’enquête se poursuit, alors que pour l’avancée de la mer, Souleymane Ndéné Ndiaye a expliqué que l’Etat a déjà commencé à dérouler un programme, qui coûte un million Francs Cfa pour chaque mètre de surface protégé contre l’avancée de la mer.
Les habitants du quartier Thiawlène de Rufisque ne sont au bout de leur peine. C’est le moins qu’on puisse dire, à la suite de la sortie du tout nouveau ministre d’Etat ministre de l’environnement et de la protection de la nature. Souleymane Ndéné Ndiaye va se rendre aujourd’hui sur les lieux avec les techniciens de son ministère pour définir les actes ponctuels à poser afin de venir en soutien aux habitants de cette localité. Face à la presse hier dans son cabinet, le ministre a confié que l’Etat du Sénégal a déjà un programme de protection du littoral. Qu’il va continuer à dérouler ce programme, qui concerne tout le littoral africain. Il précise cependant que ce programme coûte très cher. Pour chaque mètre protégé, «l’État du Sénégal dégaine un million Francs Cfa». Car un faut un mur en béton d’une épaisseur de 45 centimètres. Deux mètres de profondeur et deux à trois mètre de hauteur. Le ministre a tenu à préciser qu’il n’y a pas Thiawlène qui est aujourd’hui menacée par la mer. Il y a tout le Rufisque, Mbao et Bargny qui sont concernés par l’avancée de la mer. Et il a été découvert que la mer avance sur un à deux mètres tous les ans. Et sur tout le littoral de l’océan Atlantique.
L’enquête sur les 12 camions de bois arrêtés à Jouloulou se poursuit
L’État du Sénégal veut découvrir qui agresse ses forêts. Raison pour laquelle, il est en train de poursuivre l’enquête dans cette histoire des 12 camions chargés de bois de «venn» arrêtés à Jouloulou. La révélation a été faite hier, par Souleymane Ndéné Ndiaye. Il a expliqué que le dossier est pendant devant la justice sénégalaise. Par conséquent, il ne peut pas aller au fond des choses. Par contre, il peut dire qu’il s’agit de douze camions gambiens arrêtés dans le périmètre Sénégalais, précisément dans l’arrondissement de Jouloulou dans la zone d’insécurité, dans le département de Bignona. Les conducteurs des camions ont été jugés par la justice sénégalaise et condamnés à six mois avec sursis. Pour autant le dossier n’est pas clos. La justice continue son enquête pour savoir qui sont les personnes cachées derrières «ses délinquants». Car avec la tension dans le sud du Sénégal, des malfaiteurs en profitent pour piller la forêt sénégalaise. Mais la justice compte aller jusqu’au bout dans cette histoire. Les rumeurs de risques de représailles sur les transporteurs sénégalais, et même l’appel lancé par le président gambien n’y fera rien. A ce propos le tout nouveau ministre d’Etat a signalé que «le Président gambien ne peut pas parler de cette manière en s’adressant aux Sénégalais. Car les autorités gambiennes n’ont pas à s’immiscer dans les dossiers de la justice sénégalaise».
0 Commentaires
Participer à la Discussion