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Selon cette source parlant sous le couvert de l'anonymat, cette base située à Baraca Mandioca, légèrement en territoire sénégalais à environ 9 kilomètres au nord de la ville de Sao Domingos (nord-ouest de la Guinée Bissau), est tombée aux mains des soldats bissau-guinéens vers 17H00 (locales et GMT) jeudi après plusieurs heures de combats.
Cette source n'a pas donné de bilan précis des affrontements mais a indiqué que les militaires bissau-guinéens avaient enregistré de nombreux blessés en raisons des mines posées par les rebelles casamançais.
La majorité des rebelles avait réussi à prendre la fuite avant la chute de la base, toujours selon cette source, qui a précisé que les combattants de Salif Sadio ne contrôlaient vendredi plus que de deux "bases, Babonda et Tenkaté, à l'ouest de Sao Domingos.
Le commandant des opérations, le lieutenant-colonel Antonio Indjai, joint depuis Bissau, a déclaré que "les combats vont se poursuivre jusqu'à ce que toutes les bases rebelles (dans la zone frontalière) soient démantelées".
L'offensive bissau-guinéenne, entamée le 15 mars, vise à démanteler des bases arrières, notamment en territoire bissau-guinéen, de Salif Sadio, autoproclamé "général" du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC, ex-indépendantiste) et qui refuse le processus de paix en cours entre le gouvernement sénégalais et le MFDC.
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