Dakar, 29 sept (APS) - Les forces de l’ordre ne vont plus officier dans la zone mixte du stade Léopold Sédar Senghor lors des matchs de l’équipe nationale, a indiqué lundi Ndèye Dome Thiouf, la chargée de la communication du Comité de normalisation du football (CNF).
’’Il n’y aura plus de forces de l’ordre dans la zone mixte pendant les matchs de l’équipe nationale. Nous prendrons nos dispositions dans ce sens’’, a notamment dit Mme Thiouf.
Le CNF et les journalistes se sont rencontrés pour discuter des dispositions à prendre pour le match du 11 octobre devant opposer le Sénégal à la Gambie, comptant pour la 6-ème journée des éliminatoires combinées CAN-Mondial 2010.
Le 21 juin dernier après le match Sénégal-Liberia, deux journalistes sportifs sénégalais avaient été tabassés par des éléments de la Brigade d’intervention polyvalente (BIP) alors qu’ils se trouvaient dans la zone mixte.
’’Les incidents du match contre la Liberia nous ont poussés a convoquer cette rencontre pour voir comment mieux organiser le match des Lions à Dakar’’, a expliqué la chargée de la communication du CNF.
Elle a ajouté que la zone mixte, objet d’une réglementation de la Fédération internationale (FIFA), a toujours existé à Léopold Sédar Senghor mais n’a pas été ‘’matérialisée’’.
Pour le match entre les Lions du Sénégal et les Scorpions de Gambie, les journalistes sont tombés d’accord avec le Comité de normalisation de la Fédération de football sur certaines dispositions.
Ainsi, des cartes de passe seront distribuées pour un journaliste par rédaction. Ce sésame permettra à celui-ci d’accéder à la zone mixte. Une délimitation a été faite en perspective. Les journalistes pourront travailler de l’entrée du tunnel jusqu’aux vestiaires, espace que les policiers ne pourront pas fréquenter.
Une deuxième carte de passe sera donnée à un autre journaliste par organe pour la conférence de presse d’après match. Les photographes ne sont plus acceptés lors du face-à-face entre les entraîneurs et la presse.
Le CNF prévoit d’accréditer 250 journalistes (200 Sénégalais et 50 Gambiens), photographes et cameraman. Une éventualité du transfert de la salle de presse a été émise par plusieurs participants à la rencontre.
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