
De véritables cimaises de galerie d’art, c'est ce à quoi ressemblent les «cars rapides». Photos de membres des différentes familles religieuses, d'artistes, de sportifs particulièrement les lutteurs et des messages de toutes sortes constituent le décor. Une identité propre à ces moyens de transport en commun. Peints généralement en jaune bleu ou orange bleu, ces véhicules ne laissent pas indifférent.
L'intérieur de ces véhicules rebaptisés «cercueil roulant» à cause des nombreux accidents mortels qu'ils provoquent fait penser à un studio de photos ou galerie d’art avec Les posters des chanteurs comme Titi, Viviane, Youssou Ndour et des lutteurs Balla Gaye, Modou Lo, Ama Baldé, Eumeu Séné, Gouye Gui, etc et ceux des guides religieux de Touba, de Tivaouane et de Niassène apposés côte à côte. Un véritable contraste saisissant.
Parmi la pléthore de messages qu'on peut lire sur les devantures des «cars rapides», on peut retenir ceux-ci: «Lamp Fall», «Talibé Cheikh», «Bonne maman», «L'homme propose Dieu dispose», «Beugue Bamba», «Borom Darou», «Yaro Bakh», «Talibé Baye », «Alhamdoulilah»,«Sant Yalla», etc. Des messages qui renvoient à la religion musulmane et aux différentes confréries religieuses du pays et parfois à l'éducation. Chose curieuse, point de message relatif à la religion chrétienne. Pourtant des chauffeurs et transporteurs de cette communauté, il en existe. À l'intérieur des véhicules, on retrouve aussi des messages de même nature avec aussi d'autres renvoyant aux interdictions à respecter par les usagers comme: «défense de fumer», «ne pa salir», «ne parlez pas aux chauffeurs». Des écrits généralement truffés de fautes qui renseignent sur le niveau de ceux qui les écrivent.
Il y a également des autocollants en forme de fleurs, ou d'image de stars comme Madonna qui font partie du décor. Des têtes de chevaux et fruits sont dessinés sur les portes de devant.
L'intérieur de ces véhicules rebaptisés «cercueil roulant» à cause des nombreux accidents mortels qu'ils provoquent fait penser à un studio de photos ou galerie d’art avec Les posters des chanteurs comme Titi, Viviane, Youssou Ndour et des lutteurs Balla Gaye, Modou Lo, Ama Baldé, Eumeu Séné, Gouye Gui, etc et ceux des guides religieux de Touba, de Tivaouane et de Niassène apposés côte à côte. Un véritable contraste saisissant.
Parmi la pléthore de messages qu'on peut lire sur les devantures des «cars rapides», on peut retenir ceux-ci: «Lamp Fall», «Talibé Cheikh», «Bonne maman», «L'homme propose Dieu dispose», «Beugue Bamba», «Borom Darou», «Yaro Bakh», «Talibé Baye », «Alhamdoulilah»,«Sant Yalla», etc. Des messages qui renvoient à la religion musulmane et aux différentes confréries religieuses du pays et parfois à l'éducation. Chose curieuse, point de message relatif à la religion chrétienne. Pourtant des chauffeurs et transporteurs de cette communauté, il en existe. À l'intérieur des véhicules, on retrouve aussi des messages de même nature avec aussi d'autres renvoyant aux interdictions à respecter par les usagers comme: «défense de fumer», «ne pa salir», «ne parlez pas aux chauffeurs». Des écrits généralement truffés de fautes qui renseignent sur le niveau de ceux qui les écrivent.
Il y a également des autocollants en forme de fleurs, ou d'image de stars comme Madonna qui font partie du décor. Des têtes de chevaux et fruits sont dessinés sur les portes de devant.
Les décorateurs expliquent comment ils travaillent
Abdou Fata Ba est spécialiste en décoration. Il est gérant d'un garage de mécanicien. «Je fais ce métier depuis 1993. C'est mon père qui me l'a appris» dit-il. Sur son travail, il renseigne: «ce n'est pas facile parce que ça demande beaucoup d'inspiration. Quand on fait la décoration, on n'a aucun support». Poursuivant ses explications, il souligne que le client a le choix entre plusieurs modèles dont: «Talibé Cheikh, Baye Fall, Alhamdoulilah». Le jeune peintre installé sur l'Avenue Malick Sy d'ajouter: «Les images dépendent des goûts de clients». Il explique que la décoration coûte 20 000 francs. Il faut toutefois comprendre: «le travail n'est pas sans conséquences la peinture qu'on utilise nous donne des toux».
À la gare routière Lat- Dior, terminus de plusieurs «car rapides» est installé, Sidy Diagne dit «Nice». Il note, «on dessine des images sur la voiture avant d'y appliquer la peinture avec un pinceau. On utilise aussi de la colle pour que les dessins ne débordent pas. Tout se fait à la main». Pour lui, «il faut être inspiré comme tout bon artiste». Ces prix varient entre 20 000 et 25 000.
À la gare routière Lat- Dior, terminus de plusieurs «car rapides» est installé, Sidy Diagne dit «Nice». Il note, «on dessine des images sur la voiture avant d'y appliquer la peinture avec un pinceau. On utilise aussi de la colle pour que les dessins ne débordent pas. Tout se fait à la main». Pour lui, «il faut être inspiré comme tout bon artiste». Ces prix varient entre 20 000 et 25 000.
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