L’intersyndicale de l’enseignement décide d’intensifier la lutte. Elle l’affirmera aujourd’hui avec force à travers une conférence de presse prévue aujourd’hui à 10h dans les locaux de la Csa. L’opportunité sera saisie par les différents responsables syndicaux pour dérouler le 4è plan d’action.
« Nous allons intensifier la lutte », tel semble être le cri du cœur des membres de l’intersyndicale de l’enseignement. Celle-ci semble plus que déterminée à faire monter la pression d’un cran. Le 4è plan, nous dit-on, sera celui de la radicalisation. Le bras de fer entre les autorités et les enseignants se poursuit de plus belle. Les combattants contre l’ignorance vont, à partir de cette semaine, dérouler leur quatrième plan d’action. Celui-ci se traduira concrètement par un point de presse aujourd’hui, d’un débrayage suivi d’une assemblée générale le mardi et une grève ininterrompue de 72 heures (mercredi, jeudi et vendredi). Cette riposte musclée, si l’on en croit les secrétaires généraux des syndicats en mouvement, serait dû « aux déclarations pas du tout modérées du ministre Sourang ». Ce dernier semble jouer la carte de l’apaisement. Intervenant sur les ondes, il se dit ouvert au dialogue. Dans tous les cas, cette présente situation est grosse de dangers. Elle risque de perturber les évaluations de fin d’année. Les enseignants n’excluent pas de les boycotter, si le contexte l’exige.
Et, avertit le Secrétaire général du Sneel- Cnts : « nous ne reculerons devant aucun obstacle pour atteindre notre objectif fondamental, notamment la satisfaction de la généralisation de l’lndemnité de Recherche Documentaire ». Le ton est donné. Les parents d’élèves, quant à eux, épiloguent sur l’avenir de leurs enfants. Faut-il laisser le système éducatif brûler ? Les hommes politiques, la société civile, les religieux sont tous interpellés. Il y va de l’avenir de la Nation.
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