Des bateaux-taxis destinés à désengorger la ville de Dakar et à desservir la Petite côte, vont démarrer leurs activités dans deux mois, a indiqué mardi, Maïmouna Thiam, la promotrice du projet.
Ils arrivent les bateaux taxis en attendant le tramway et qui sait demain les ferry et autres trains de villes plus modernes que le petit train bleu qui a fait son temps. Ainsi après l’annonce du projet des tramways annoncés il y a sept ans, par l’ex. nouveau président de la République et qu’on attend encore, voici venu à Dakar, l’heure des bateaux taxis. L’annonce a été faite hier par Mme Maïmouna Thiam au sortir d’une audience avec le président Abdoulaye Wade à l’issue elle a dit, selon des informations émanant de l’Agence de presse sénégalaise, que, ‘’Nous sommes au milieu du projet. Je pense que d’ici deux mois, on devra déjà voir quelque chose à Dakar. »
‘’Ce projet est conçu pour participer au désengorgement de la ville de Dakar’’, a encore dit Mme Thiam qui a précisé que cette initiative vise à améliorer la ‘’fluidité du trafic’’. Il existe huit points de stationnement dans la desserte que se proposent d’assurer les bateaux-taxis, a-t-elle ajouté, notant que ‘’dans un premier temps’’, ils vont desservir la ligne Dakar-Rufisque. Ensuite, d’autres d’autres points dont Soumbédioune, Mbour (82 kilomètres de Dakar), seront concernés, a poursuivi la responsable du projet, selon qui le projet va ‘’desservir de Dakar jusqu’à la Petite côte’’. L’exécution du projet de bateaux-taxis, initiative du chef de l’Etat, est confiée au Conseil sénégalais des chargeurs (Cosec).
Les images d’une cité du monde
Face au défi de la modernisation Dakar devrait davantage améliorer son cadre de vie général ou renoncer à tout effort d’urbanisation appliquée. Si les autorités de la ville comme celles de l’Etat qui ont chacune en ce qui le concerne un œil et une responsabilité, ne combinent pas toutes, leurs efforts au plan urbanistiques et de l’aménagement de nouvelles infrastructures, la ville risque d’être plus saturée. En dépit des réalisations en cours.
Il est à noter que s’il prend forme, ce projet devrait répondre à la lancinante question des solutions toujours proposées par des promoteurs sénégalais et jusqu’ici laissées en rade par les pouvoirs publics. Car s’il y a des secteurs qui devraient permettre de désengorger la ville de Dakar, ce sont bien la mer et le rail. L’exemple nous vient d’Amérique du nord, où des villes fluviales comme Montréal, Québec, ou Montréal, ont fini de montrer avec le Sky train, les ferry, (Sea boat), le chemin de fer et le métro, qu’il est possible de faire circuler les gens dans une ville sans les exposer contre leur gré à la seule voie bitumée et aux énormes embouteillages.
Comme pour dire qu’il faut dorénavant que les efforts de l’Etat soient orientées vers ces destinations, même si pour le métro, il va être difficile de tracer des voies nouvelles dans une ville au bord de la saturation. Mais, Dakar, à la suite des immenses efforts réalisés depuis 2005, par le gouvernement de Macky Sall, devrait se lancer comme autre défi, la modernisation de son réseau de chemin de fer, de gares et des quais de débarquement. Tous ces équipements sont à réadapter au contexte d’un nouvel art de vivre.
Il n’est pas admissible en plein siècle de révolution des services et infrastructures de base, que le Sénégal en général et Dakar en particulier ne puissent disposer de véritables espaces de rencontres dans les gares et quais d’embarquement et de débarquement avec des boutiques, restaurants et autres magasins de shopping dignes d’une ville du monde.
Le défi n’est pas impossible. Et la route ne devrait pas piéger le régime de Wade en lui bouffant dans le cadre de ses grands projets, tout l’argent prévu pour l’investissement dans les services et la modernisation des infrastructures publics. La route ne peut pas être tout dans un pays en développement.
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