
Depuis 2008, date de l’érection de Sédhiou en région, les prix du loyer ont monté de façon exponentielle à cause de l’administration territoriale et des services régionaux qui ont conventionné les quelques bâtiments nouvellement construits rendant ainsi le logement inaccessible aux citoyens simples.
La seconde raison est liée au fait que les Sédhiois ne construisaient pas pour louer mais pour habiter. Alors avec l’avènement de la régionalisation, les rares propriétaires de bâtiments non occupés ont très vite monté les enchères avec des cachets allant de deux cent cinquante mille (250.000 f) à huit cents mille (800.000) pour certaines villas qui, en situation normale ne valent pas plus de cinquante mille (50.000 f). La troisième raison et pas la moindre est due à l’agrandissement de la carte scolaire qui est passée de 12 établissements moyens secondaires publics en 2000 à 67 collèges et lycées en 2012 mais aussi de la carte sanitaire avec trois centres de santé de plus. Cette forte densité scolaire sanitaire a créé un embouteillage monstre dans la quête du logement.
Certains agents de l’état en service dans les campagnes ont trouvé des chambres ou des appartements dans les communes départementales pour s’abriter en cas de déplacement, ce qui a fini de raréfier et de flamber le logement à Sédhiou.
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