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Les nombreux fiascos connus, lors des face-à-face entre les lutteurs, inquiètent l’arène. Le risque étant de perdre les sponsors captés pour accompagner la processus de professionnalisme.
La lutte sénégalaise avec frappe s’est frayée un passage vers le professionnalisme grâce à l’accompagnement des sponsors. Mais il se trouve que, très souvent, les lutteurs se distinguent par le non-respect de leurs engagements vis-à-vis des investisseurs. Un tel comportement ne fait que plomber l’élan de professionnalisme. Le dernier cas en date c’est le face-à-face avorté entre Yakhya Diop «Yékini» (écurie Ndakarou) et Oumar Sakho «Balla Gaye N°2 (Ecole de lutte Balla Gaye), mercredi dernier, à Thiès. Les protagonistes du 22 avril prochain, au stade Demba Diop, pour des considérations mystiques, n’ont pas été présentés aux amateurs. Alors que ces derniers, dès les premières heures de cet après-midi de fête d’indépendance, ont pris d’assaut les gradins et les alentours du stade Lat Dior.
Les uns par simple curiosité, les autres pour être des témoins privilégiés de ce premier «jaakaarloo» (rencontre). La seule et unique explication servie pour justifier ce fiasco notoire, c’est la forte croyance mystique. «Yékini et Balla Gaye 2 se sont imposés comme les ténors actuels de la lutte sénégalaise. Mais dans la perspective du combat qui va les opposer le 22 avril 2012, la première qui sera utilisée pour battre l’adversaire est l’arsenal mystique. En vérité, Balla Gaye ne voulait rencontrer Yékini dans l’enceinte. Tout a été fait à dessein pour que l’événement tourne de cette manière», se désole un interlocuteur. Ce grand connaisseur du monde de la lutte est même formel : «Depuis l’annonce du premier face-à-face à Thiès, beaucoup d’eau ²a coulé. On a entendu dire que pour des raisons mystiques, Balla Gaye ne va pas traverser Diamniadio.
Ces mêmes considérations ont été défendues pour soutenir que Balla ira à Thiès par hélicoptère. Voilà que les rumeurs se confirment. Balla Gaye redoute la puissance mystique de son adversaire et compte user de pratiques occultes pour le vaincre». Comme les événements se suivent et se ressemblent étrangement, plus particulièrement au préjudice de Luc Nicolaï, on craint une fuite des sociétés partenaires de la lutte. «Nous acceptons d’accompagner la lutte pour contribuer à faire sa promotion.
C’est vrai que nous attendons des retombées. Mais ce n’est pas toujours évident qu’on fasse la promotion de nos produits comme on le souhaite. Au Sénégal, notre partenariat avec la lutte c’est plus du mécénat que du sponsoring. Il n’y pas ce «win-win» (gagnant gagnant), comme c’est le cas en Europe où ailleurs dans le monde, où le sport est professionnel et bien développé. C’est pourquoi, les lutteurs doivent savoir raison gardée en comprenant qu’ils vivent de leur métier à cause des sponsors», dénonce un responsable du marketing d’une société intervenant dans la lutte. On attend de voir donc si Yékini et Balla Gaye feront amende honorable en respectant les amateurs, le promoteur et les sponsors, lors de leur prochain face-à-face. Et ce serait tout bénéfique pour l’arène qui cherche à augmenter ses bonds en avant.
2 Commentaires
Mystic Man
En Avril, 2012 (17:33 PM)Pcds
En Avril, 2012 (09:42 AM)CONTINUONS ET BIENTOT NOUS NE SERONS PLUS RIEN !!!!!
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