
Le Mouvement du 23 juin (M23) a réitéré dimanche à Dakar, sa détermination à poursuivre la lutte pour amener le président Wade à retirer sa candidature, validée vendredi par le Conseil Constitutionnel.
En conférence de presse, les différents leaders dudit mouvement ont lancé un appel à la mobilisation et à la résistance populaire, se donnant rendez-vous mardi prochain pour l’ultime combat pour le retrait de la candidature du président sortant, Abdoulaye Wade, dont la validation avait fait éclater de violentes manifestations à Dakar et à l’intérieur du pays.
«La constitution a été violée par le Conseil constitutionnel en validant la candidature de Wade pour un troisième mandat dont la finalité est d’installer son fils (Karim Wade) au pouvoir. Il revient donc à chaque citoyen de la protéger et de lutter contre cette dévolution monarchique du pouvoir», a indiqué Idrissa Seck, ancien Premier ministre du régime libéral et candidat de la Coalition «Idy 4 President».
Pour Ousmane Tanor Dieng, candidat de la coalition «Benno ak Tanor», tous savent ce que veut le président Wade, en forçant sa candidature. «A partir du moment où tout cela est clair, il faut organiser un cadre de résistance et, en tant que leader, être au devant du combat», a-t-il ajouté, soulignant que le combat est essentiel et fondamental et qu’il faut beaucoup d’intelligence pour le gagner.
Ce combat, a estimé Talla Sylla, représentant du candidat Ibrahima Fall, vise à conquérir la paix.
Les différents leaders ont également demandé la libération du leader du M23, Alioune Tine, qui est depuis samedi après midi entre les mains de la Division des investigations criminelles (DIC).
Cela fait suite aux violentes manifestations qui ont eu lieu vendredi soir à Dakar au cours desquelles un jeune policier âgé d'une vingtaine d'années, a trouvé la mort.
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