Braquages, fabrication d’armes et détention de drogueTrois bandits armés arrêtés à Tambacounda
Par: - Sen24heures.com | 18 avril, 2006 à 18:04:06 | Lu 12462 Fois | 0 Commentaires
Braquages, fabrication d’armes et détention de drogueTrois bandits armés arrêtés à Tambacounda
Suite aux nombreuses agressions et autres braquages perpétrés dans la région de Tambacounda, la gendarmerie a décidé d'assainir cette partie Est du pays pour lutter contre l'insécurité qui y règne. C'est ainsi que les pandores viennent de réussir un coup de maître dans la journée du jeudi dernier en démantelant un vaste réseau de fabrication d'armes et de détention de 5 kilogrammes de chanvre indien.
Il s'agit des Guinéens Samba Dionki Baldé, Amadou Baylo Camara et Ngaye Sylla. Ils se trouvent présentement à la citadelle du silence de Tambacounda pour un repos forcé.
Depuis quelques mois, la capitale orientale est secouée par une série d'agressions de braquages voir même de crime commis sur de paisibles citoyens par des bandits de grands chemins et de tous acabits. Les hommes du capitaine Adama Guéye et sous la houlette du commandant de la brigade de gendarmerie de Tambacounda, ont fait tomber dans la journée du jeudi dernier une redoutable bande de fabrication d'armes avec à leur compte 5 kilogrammes de chanvre indien. Suite à une information reçue par les pandores, vers les coups de 13 heures, ils décident aussitôt d'effectuer une visite sur les lieux plus précisément dans les villages de Gouloumbou, Niaoulé Tanou et Safalou1 dans la communauté rurale de Missirah, localité située à 33 km de la capitale orientale. Parcourir cette zone était devenue un véritable parcours du combattant pour les hommes en tenue bleue. Ils y accèdent difficilement sur une piste pour atteindre ces villages précités. Une fois sur les lieux, les pandores surprennent ces malfaiteurs avec tout l'arsenal de fabrication d'armes ainsi que 5 kilogrammes de chanvre indien. Samba Donkin Baldé, le cerveau de la bande né en république de Guinée Konakry débarqué dans la région de Tambacounda dans le but d'exercer ce métier de fabrication d'armes à feu. Amadou Baylo Camara parent à Donkin Baldé un autre Guinéen établi à Tambacounda depuis plus de 5 ans dans la communauté rurale de Missirah et Ngaye Sylla. Dans ces localités, ils ont installé leur atelier de forge en se faisant passer pour de simples menuisiers. Arrêtés sans difficulté, ils ont été tous les trois jetés dans le panier à salades avant d'être déférés au parquet puis aussitôt placés sous mandat de dépôt à la citadelle du silence pour un repos forcé.
ASSANE DIALLO
Profitant de l’absence des parents de la victime et de son épouse
Aliou Bâ abuse d’une fillette de 13 ans
Le 05 avril dernier, alors qu’il était 23 heures passées, Aliou Bâ profite de l’absence des parents de la fillette Nd. A. T âgée de 13 ans pour exécuter son plan. Ce jour coïncidait aussi avec l’absence de son épouse de la maison. Ses trente-deux ans révolus, Aliou Bâ, de sa chambre, il appelle la jeune fille pour une commission. Dès lors que Nd.A.T franchit la porte de la chambre, il se saisit d’elle, enlève son slip et la balance sur le lit et abuse d’elle. La ;mère de la victime qui de sa chambre, entend un bruit sort pour s’enquérir. C’est ainsi qu’elle aperçoit sa petite fille sortir de la chambre de Aliou Bâ. Sommée de s’expliquer sur sa présence dans la chambre du gus, la fillette expliquera dans les détails comment Aliou Bâ a abusé d’elle. Mais, quand elle a interpellé le prévenu, ce dernier nie catégoriquement les faits. Les parents portent plaintes alors. Aliou Bâ est arrêté et déféré au parquet. Il s’est présenté à la barre du tribunal des flagrants délits le 13 avril dernier pour s’expliquer devant le procureur sur les faits qui lui sont reprochés : « Ce jour-là, je l’ai appelée pour l’envoyer m’acheter des cigarettes. Je lui ai donné 100 francs. Mais avant qu’elle ne quitte la chambre, elle me demande de lui donner 500 francs, car ses parents sont démunis. Alors je lui ai remise une pièce de 500 francs qui était sur la table. C’est en sortant de la chambre que sa maman l’a vue. Elle me dit qu’elle ne veut pas qu’on envoie sa fille faire des commissions. Peu après, elle m’a accusé de l’avoir violée, alors que je ne l’ai pas du tout touchée, » a déclaré le prévenu. Quant à la fillette, elle soutiendra le contraire de la version du prévenu : « nous étions seuls dans la maison, Aliou Bâ, m’a appelée pour lui acheter de la cigarette. Une fois entrée, il a enlevé mon slip et m’a bousculée sur le lit avant d’abuser de moi. C’est à ma sortie de la chambre que ma mère m’a vue. Elle a également vu les traces de sperme sur mes jambes. » À la question de savoir si elle avait demandé de l’argent au sieur Bâ, la fillette nie. « Je ne lui ai jamais demandé quoi que ce soit ». Le père interrogé s’il réclame des réparations, soutient : « je ne demande rien du tout. Je suis stupéfait de l’acte », a déclaré le papa de la fillette. Du côté de représentant du ministère public, aucune peine pénale n’a été requise à l’encontre du prévenu, seulement l’application de loi a été réclamée. L’avocat de la défense Me Mademba Diop, a demandé au tribunal la relaxe au bénéfice de doute, à l’absence de toute preuve. Le tribunal rendra son jugement aujourd’hui.
Lassana Sidibé.
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