Les investisseurs espagnols et sénégalais comptent apporter leur appui aux décisions prises par les autorités des deux pays sur la question de l’émigration clandestine. Il s’agit pour eux de faciliter l’implantation, au Sénégal, d’entreprises susceptibles d’utiliser de la main-d’œuvre locale, jeune en particulier. La quatrième session du Comité bilatéral regroupant les experts de l’Agence nationale chargée de la promotion de l’investissement et des grands travaux (Apix) et une délégation de la Chambre de commerce espagnole a consacré une large réflexion à l’opportunité d’une meilleure implication de ces investisseurs dans l’encouragement de l’émigration par voie légale.
S’il y a eu une situation de recrudescence du phénomène de l’émigration clandestine, «c’est parce qu’on a pas donné beaucoup d’alternatives à tous ces candidats à ce voyage vers l’inconnu. Ils n’ont eu que cette seule alternative», confesse Hamath Sall, directeur général adjoint de l’Apix, en ouverture à une conférence de presse organisée hier à cet effet. Pedro Gonzalez Santiago, le président de ce Comité bilatéral de coopération inter-entreprises Espagne/Sénégal annonce le développement du système des joint-ventures qui permettrait l’implantation d’entreprises espagnoles susceptibles de créer des emplois pour les jeunes sénégalais.
Le représentant espagnol semble plus prompt à encourager ce système puisqu’il ne donne aucune assurance allant dans le sens de faciliter l’accès à l’emploi en Espagne pour les Sénégalais émigrés par la voie légale. M. Santiago s’est d’ailleurs abstenu d’aborder ce point.
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