Les délestages font actuellement fureur au Sénégal. Les populations se plaignent, les politiques proposent une solution pour la fin des coupures d’électricité. Lors de sa réunion hebdomadaire d’hier, jeudi 31 août les chefs et responsables de partis membres de la Coalition populaire pour l’alternative (Cpa) ont pensé qu’il faut nécessairement « une protestation générale dans le pays ».
Ils ont reconnu qu’aujourd’hui les populations vivent un « vrai calvaire ». « Nous sommes dans une nouvelle civilisation, on ne peut pas retourner à l’arrière », a souligné Maguette Thiam porte-parole du jour. Selon lui, « c’est la dépense des familles qui est mise en cause parce qu’on ne sait jamais quand et comment de temps il y aura des coupures. C’est grave car ce sont des coupures de 15 à 23 heures, qui reprennent une partie de la nuit pour revenir à l’aube, etc. C’est vraiment grave ». Les leaders de la Cpa sont d’avis qu’il faut une « protestation générale » dans le pays. « On ne peut pas accepter cela. Sans oublier que c’est concomitant à une hausse des tarifs dans ce secteur », a ajouté Maguette Thiam. « Cela affecte le transport, ce qui constitue l’un des poumons de l’économie.
Son impact sur le transport est très grave », a-t-il estimé. Le porte-parole du jour a, en outre, indiqué que « c’est d’autant plus inadmissible que ce qu’engrange le gouvernement en termes de fiscalités permet parfaitement de donner un appui des créances vis-à-vis de la Sar, du Gti, entre autres ».
Et d’insister : « ce que le gouvernement tire des fiscalités peut faire en sorte qu’on aille pas vers l’augmentation des tarifs de l’électricité et même du gaz. Des services qui devraient être détaxés et le rester ».
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