Des menaces pèsent sur l'année scolaire. L'Intersyndicale de l'enseignement composée de dix-sept organisations fait de la remise définitive des attestations des 1 100 parcelles, située dans le troisième programme de la Zac de Mbao aux bénéficiaires une condition sine qua non pour un bon déroulement de l'année. Il accuse le ministre de l'Urbanisme de vouloir transférer le site dans un autre situé à Kounoune. Un jeu auquel ils n'entendent pas s'adonner.A peine les élèves ont-ils retrouvé le chemin des classes que des menaces pèsent sur le bon déroulement de l'année scolaire. Des menaces proférées par l'Intersyndicale de l'enseignement, forte de dix-sept organisations syndicales, parmi lesquelles le Sudes, l'Uden, l'Ues, Sels, Sypros. D'un ton ferme, les membres de l'Intersyndicale ont, à travers une conférence de presse, organisée hier, tenu à alerter l'opinion et avertir les autorités du pays qui doivent ‘s'attendre à tout’ pendant cette année scolaire. Raison de leur courroux : ‘le ministre de l'Urbanisme a remis en cause l'accord du 08 mai 2003’, accuse la porte-parole, Marième Sakho Dansokho. L'accord en question octroyait aux treize organisations syndicales (Ades, Sdea, Sels, Sneel, Sneel/Fc, Sneel/Cnts, Snelas/Cnts, Snelas/Fc, Snems, Sudes, Sypros, Uden, Ues) signataires du protocole d'accord 5 200 parcelles viabilisées dont les 1 100 sont situées dans le troisième programme de la Zac de Mbao.
A les en croire, le ministre de l'Urbanisme et de l'Aménagement du territoire les avait convoqués le 27 septembre dernier pour discuter avec eux des modalités de remise des attestations des 1 100 parcelles du troisième programme de la Zac de Mbao. Seulement, au cours de la rencontre, le ministre fait fi de l'objet de la rencontre et ‘affiche sa mauvaise volonté de faire aboutir le projet qui traîne depuis quatre ans maintenant’, fulminent-ils. Une attitude qui les a fait sortir de leurs gonds pour exiger du gouvernement de revenir à la raison et remettre ‘les attestations des 1 100 parcelles du troisième programme de la Zac de Mbao et celles des Zac de Thiès, Louga, Richard Toll, Kaolack et Louga’. Cela, malgré les arguments avancés par le ministre pour expliquer sa décision. Des arguments fondés sur le fait que ‘les parcelles de la Zac sont des titres privés’. En langage clair, cela veut dire que le gouvernement ne peut pas les octroyer. En échange du site de Mbao, le ministre de l'Urbanisme a proposé aux syndicalistes un autre site, situé à Kounoune. Un site qui ne semble pas plaire aux syndicalistes, soutenant qu'‘un engagement signé doit être respecté et exécuté’. Aussi les syndicalistes mettent-ils l'Etat devant ses responsabilités ‘face aux turbulences qui pourraient suivre dans le cas où il persiste à refuser de respecter ses propres engagements’. De leur avis, la stabilité de cette année scolaire ne dépend que du traitement que les autorités feront de ce dossier.
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