Mody Niang fera face ce jeudi à la Division des investigations criminelles. Ce, suite à une plainte déposée par Cheikh Amar. Le boss de Tse veut qu’il prouve l’accusation qu’il a formulé à son encontre selon laquelle il a bénéficié de marchés de 26 milliards de la part de l’Anoci a attribués à Cheikh Amar.
Le grand contributeur et pourfendeur du Chef de l’Etat, Mody Niang, devra s’expliquer sur les 26 milliards de francs Cfa que l’Anoci aurait versés à l’entrepreneur Cheikh Amar de Tse pour les besoins des travaux de construction de villas présidentielles. « Cheikh Amar avait bénéficié de 26 milliards pour les maisons présidentielles qui sont toujours virtuelles », avait-il écrit.
Des mots qui ont choqué Cheikh Amar au point qu’il le Procureur de la République d’une plainte pour « diffamation et diffusion de fausses nouvelles ». La requête a été déposée, hier, par Cheikh Amar lui-même. La plainte a été imputée à la Dic Il a confirmé l’information au téléphone. Il justifie cette plainte par « un besoin de faire la lumière sur cette affaire. En plus, il est temps que l’on arrête de diffamer les gens et Mody le fait depuis des années », se plaint-il. Les intérêts de M. Amar seront défendus par son avocat, Me Khassimou Touré.
Joint au téléphone, Mody Niang rejette les accusations qui lui sont attribuées. Il s’étonne que de toute la presse qui a couvert sa conférence de presse, qu’un seul journal rapporte cette information. Il s’agit selon de Rewmi quotidien. "J’ai même envoyé un droit de réponse pour préciser ce que je n’ai pas dit ce que journal a écrit mais le droit de réponse n’a jamais été publié" confie Mody Niang.
Cette affaire remonte à la semaine dernière alors que l’Alliance nationale des cadres du progrès (Ancp) organisait une conférence sur la gouvernance économique au siège de leur parti, l’Afp. C’est lors des débats que le célèbre contributeur a fait ces révélations.
Autre information alors donnée par M. Niang, c’est l’achat de « 310 tracteurs et 800 motopompes pour le coût de huit milliards et distribués dans la vallée du fleuve Sénégal le 12 Avril 2006.
Mais ce matériel était jugé inadapté par les cultivateurs aux terres de la vallée ». Ce marché, souffle-t-on, a été attribué au même entrepreneur.
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