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Poursuivis par Abdoulaye Guèye Touré, président du Conseil d'administration (Pca) de Yeggo Foot Pro, pour faux et usage de faux en écriture privée, complicité de faux, fausse déclaration de capital et abus de biens sociaux, les Français Roland Romeyer et Xavier Luis François respectivement président du Directoire et Directeur général administratif financier de l'As Saint-Etienne, se voient réclamer les sommes de 2 400 000 euros pour les transferts illicites des joueurs Ibrahima Bodian et Sidy Sagna. En plus de cette sanction financière concernant ces deux joueurs, Touré leur réclame 500 000 euros pour dommages et intérêts à l'Asc Yeggo, et 500 000 euros à titre personnel pour toutes causes de préjudice confondues.
Roland Romeyer et Xavier Luis François ont comparu hier devant le Tribunal correctionnel de Dakar en compagnie de leur compatriote, l'entraîneur de football chargé de la détection des jeunes talents en Afrique, Gérald Fernandez, entendu à titre de simple renseignement puisqu'il a des liens de subordination avec les prévenus.
La genèse de cette affaire qui sera vidée le 16 août prochain remonte au 17 février 2006. À l’époque, l'As Saint-Etienne avait émis l'idée de signer un protocole d'accord avec l'Asc Yeggo de Dakar pour un centre de formation de jeunes talents. De cette convention est né Yeggo Foot Pro. Les clauses du contrat stipulaient que le club français devait injecter des financements à hauteur de 90 000 euros annuellement pour la formation et la prise en charge du centre, ensuite procéder aux transferts des joueurs d'un commun accord entre les deux parties. Au début, Yeggo était en Ligue amateur, mais, malgré ses maigres moyens, avait contribué à hauteur de 4 900 000 Cfa, contre 5 010 000 F pour les Français, à la mise en place de ce centre de formation. Mais quelques années plus tard, des problèmes surviennent au sujet du transfert d'un joueur vers l'Europe. M. Touré qui estime le transfert illicite avait opposé alors son veto.
Ce qui n'a pas été du goût des partenaires français qui convoquèrent, le 28 septembre 2009, un Conseil d'administration pour destituer Touré qui ne faisait plus leur affaire et le remplacer par Mamadou Cissé. Pis, d'autres personnes dont le président de l'As Saint-Etienne avaient apposé leur signature sur le Pv alors qu'elles n'étaient pas présentes. Fort de cela, M. Touré a adressé une citation directe à ceux qu'ils considèrent comme des faussaires, d'où leur comparution hier devant la barre du Tribunal correctionnel de Dakar.
Mis devant les griefs retenus à leur encontre, les prévenus ont tenté tant bien que mal de se tirer d'affaire, mais c'était sans compter avec les déclarations de la partie civile. Mieux, M. Touré a fait dans le déballage arguant que beaucoup de joueurs quittaient l'Afrique pour l'Europe dans des conditions douteuses, ce qui ne permet pas leur éclosion faute de permis de travail.
Pour les avocats de la partie civile qui estiment que les faits sont établis, les prévenus sont des «spoliateurs qui pillent les ressources sportives de l'Afrique». C’est pourquoi ils ont réclamé les sommes sus-indiquées. À leur suite, le représentant du ministère public s'est rapporté à la sagesse du tribunal. Quant aux avocats de la défense, ils ont plaidé la relaxe pure et simple de leurs clients car jugeant que les faits pour lesquels ils sont poursuivis n’étaient pas établis. Mieux, ils ont jugé les prétentions de la partie civile non fondées.
Roland Romeyer et Xavier Luis François ont comparu hier devant le Tribunal correctionnel de Dakar en compagnie de leur compatriote, l'entraîneur de football chargé de la détection des jeunes talents en Afrique, Gérald Fernandez, entendu à titre de simple renseignement puisqu'il a des liens de subordination avec les prévenus.
La genèse de cette affaire qui sera vidée le 16 août prochain remonte au 17 février 2006. À l’époque, l'As Saint-Etienne avait émis l'idée de signer un protocole d'accord avec l'Asc Yeggo de Dakar pour un centre de formation de jeunes talents. De cette convention est né Yeggo Foot Pro. Les clauses du contrat stipulaient que le club français devait injecter des financements à hauteur de 90 000 euros annuellement pour la formation et la prise en charge du centre, ensuite procéder aux transferts des joueurs d'un commun accord entre les deux parties. Au début, Yeggo était en Ligue amateur, mais, malgré ses maigres moyens, avait contribué à hauteur de 4 900 000 Cfa, contre 5 010 000 F pour les Français, à la mise en place de ce centre de formation. Mais quelques années plus tard, des problèmes surviennent au sujet du transfert d'un joueur vers l'Europe. M. Touré qui estime le transfert illicite avait opposé alors son veto.
Ce qui n'a pas été du goût des partenaires français qui convoquèrent, le 28 septembre 2009, un Conseil d'administration pour destituer Touré qui ne faisait plus leur affaire et le remplacer par Mamadou Cissé. Pis, d'autres personnes dont le président de l'As Saint-Etienne avaient apposé leur signature sur le Pv alors qu'elles n'étaient pas présentes. Fort de cela, M. Touré a adressé une citation directe à ceux qu'ils considèrent comme des faussaires, d'où leur comparution hier devant la barre du Tribunal correctionnel de Dakar.
Mis devant les griefs retenus à leur encontre, les prévenus ont tenté tant bien que mal de se tirer d'affaire, mais c'était sans compter avec les déclarations de la partie civile. Mieux, M. Touré a fait dans le déballage arguant que beaucoup de joueurs quittaient l'Afrique pour l'Europe dans des conditions douteuses, ce qui ne permet pas leur éclosion faute de permis de travail.
Pour les avocats de la partie civile qui estiment que les faits sont établis, les prévenus sont des «spoliateurs qui pillent les ressources sportives de l'Afrique». C’est pourquoi ils ont réclamé les sommes sus-indiquées. À leur suite, le représentant du ministère public s'est rapporté à la sagesse du tribunal. Quant aux avocats de la défense, ils ont plaidé la relaxe pure et simple de leurs clients car jugeant que les faits pour lesquels ils sont poursuivis n’étaient pas établis. Mieux, ils ont jugé les prétentions de la partie civile non fondées.
13 Commentaires
Moze
En Juillet, 2011 (17:51 PM)Ndiassé
En Juillet, 2011 (18:09 PM)Wade Degage
En Juillet, 2011 (22:02 PM)Ndiassé
En Juillet, 2011 (23:19 PM)Moze
En Juillet, 2011 (06:37 AM)Vérité
En Juillet, 2011 (09:31 AM)Sicapois Authentique
En Juillet, 2011 (09:34 AM)je te renvoie au principe du partage des coûts et des risques dans le cadre d'un bien, d'une propriété commune (exemple ASC YEGGO). J'ai eu la chance d'avoir lu les griefs que l'ASSE a contre Touré.
Pour rappel le projet objet de ce litige est le centre SPORT - ETUDES que Yegoo Pro - Foot devait animer au profit de 44 jeunes sénégalais (ayant tout abandonné pour la plupart) logés, nourris et surtout scolarisés par ASSE. Et l'ancienne demeure (je dis ancienne parce que le Grand l'a perdu) de Touré devait servir de résidence et pour vous dire la fourberie du Grand il attendait des visites de St Etienne pour loger 5 à 10 jeunes dans la maison. Ce que les toubabs ont vite découvert, tous ses enfants étaient scolarisés aux frais (même les filles), la bouffe, les bazins et j'en passe.
Touré daal est un malhonnête et il doit payer de ses fautes. Arrêtons de faire du sentimentalisme avec cette histoire. Qu'Allah soutienne sa famille.
Ndiassé
En Juillet, 2011 (12:26 PM)Yeggo Tek
En Juillet, 2011 (16:18 PM)Mickey Mouse
En Juillet, 2011 (19:31 PM)Madi
En Juillet, 2011 (23:33 PM)Ndiassé
En Juillet, 2011 (23:40 PM)Sicap Classic
En Juillet, 2011 (01:47 AM)Participer à la Discussion