
Nos confrères de Libération révélaient ce mardi 31 juillet que les Impôts étaient tombés sur les sociétés évoluant dans les mines et carrières qui refusent de payer la taxe relevant de leur secteur.Parmi celles-ci, la Sococim, les Ciment du Sahel, Sabadola, les Industries chimiques du Sénégal (Ics), etc. Selon des sources citées par nos confrères, d’autres sociétés ont rejoint ce mardi la Sodavit pour régulariser leurs créances à la suite des Avis à tiers détenteurs (Atd) envoyés par le Fisc aux banques, en plus des huissiers qui ont notifié aux concernés les poursuites.
Seulement dans cette affaire, 2 sociétés semblent défier les Impôts en espérant sans doute que les pressions exercées sur la haute administration depuis ce mardi porterons leurs fruits. Pour échapper des griffes du Fisc, Sococim et Ciments du Sahel brandissent une convention les liant à l’Etat du Sénégal, tandis que Sabodala s’agrippe à une exonération des plus suspectes. Aussi incroyable que cela puisse paraître, malgré leurs chiffres d’affaires qui se comptent à plusieurs milliards, ces sociétés ne versent le moindre kopeck aux Impôts. Ce, alors que des Petites et moyennes Entreprises (Pme) ou des personnes physiques _comme les lutteurs_ s’acquittent de leur devoir envers les Impôts.
Ces privilèges octroyés aux sociétés évoluant dans les mines et les carrières avaient été longtemps décriés avant que l’Etat, sous l’ancien régime, ne prenne ses responsabilités. Au moment où l’Agence nationale de la Statistique et de la Démographie (Ansd) a confirmé la reprise de l’activité économique, des experts s’offusquent de la légèreté des arguments convoqués par ces sociétés pour… échapperà la loi.
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