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Le relèvement du taux (12%) de prévalence contraceptive au Sénégal passera par la synergie des actions de tous les partenaires de la planification familiale, selon Marième Fall, présidente de l’Association nationale des sages-femmes du Sénégal (ANSFES).
Il faut que les agents de santé, les partenaires de l’Etat dans le domaine de la santé et le ministère de la Santé et des Affaires sociales, qui travaillent au ‘’renforcement de la planification familiale, aient un cadre d’intervention visant les mêmes objectifs, avec les mêmes instruments de mesure et d’évaluation’’ de leurs actions, recommande Mme Fall.
Elle s’entretenait avec l’APS, en prélude à la Journée mondiale des sages-femmes, qui sera célébrée samedi, avec comme thème : ‘’Le monde a besoin de sages-femmes maintenant plus que jamais’’.
Les sages-femmes du Sénégal se retrouveront à cette occasion pour discuter des problèmes liés à l’exercice de la profession, en identifier les causes, afin de se mettre aux nouveautés de leur métier.
Mme Fall appelle les acteurs de la santé à ‘’rompre’’ avec les pratiques désuètes en matière de planification familiale et suggère d’investir dans le matériel, le renforcement des compétences, aptitudes et connaissances des prestataires de services dans ce domaine.
‘’[…] Il faut qu’on aille vers un nouveau plan stratégique, qui cible le processus de mise en œuvre des activités […]’’, a-t-elle suggéré, précisant que les acteurs doivent savoir ‘’mesurer l’impact réel ou la prévalence réelle de la planification familiale’’ sur la population.
Le système de santé au Sénégal doit promouvoir la profession de sage-femme, pour améliorer ‘’la santé maternelle, néonatale et infantile’’. Les connaissances des sages-femmes doivent être améliorées par ‘’un enseignement postuniversitaire’’, a-t-elle recommandé.
A l’orée de 2015, date échue pour l’évaluation des OMD notamment 4, 5, et 6, explique la présidente de l’ANSFES,
Les sages-femmes doivent davantage s’impliquer dans la politique de réduction de la mortalité, de la morbidité maternelle, néonatale et infantile, pour que le Sénégal puisse atteindre les objectifs fixés dans ce domaine, d’ici à 2015, selon Marième Fall.
‘’Il faut aussi renforcer la sensibilisation en matière de santé de la reproduction et dérouler une campagne de communication sur la vie du le couple, pour promouvoir l’espacement des naissances’’, a-t-elle proposé.
Les campagnes de communication déroulées en matière de planification familiale sont rarement l’objet d’une évaluation, pour en mesurer l’impact, a relevé la présidente de l’ANSFES.
3 Commentaires
Papesoumare
En Mai, 2012 (18:40 PM)Femme Ou Vache ?
En Mai, 2012 (20:17 PM)Golo
En Mai, 2012 (11:52 AM)Participer à la Discussion