RALLIEMENTS A LA CAUSE DE IDRISSA SECK : La présidence dans tous ses étatsJuste une semaine après le rocambolesque lancement de Rewmi ; hier, c'est un autre député libéral, Mamadou Amadou Sall, qui a regagné le pavillon "orange" de Idrissa Seck. Suffisant pour mettre le palais de la République dans tous les sens. Me Wade et ses alliés pourront-ils passer le gros de leur temps à colmater des brèches, qui ne préviennent pas ? "Comment un chargé de mission à la présidence de la République a-t-il pu prendre langue avec un adversaire de taille du chef de l'État, peaufiner avec lui un plan qui a abouti à la proclamation d'un parti politique à la dénomination on ne peut plus troublante, sans que personne ne soit au courant ? Ce que Insa Sangharé a fait avec Idrissa Seck, est sans précédent. C'est même très dangereux ; d'autant plus qu'il y a une centrale d'écoute dans les lieux, et à moins de cinq cents mètres trône la Brigade nationale de la sûreté de l'État". Ces réflexions et confessions sont d'un proche du président Wade, qui avance que depuis le début de ce mois, qui coïncide avec la proclamation du parti de l'ancien Premier ministre au Cices, "c'est la suspicion généralisée. Chacun se méfie de son vis-à-vis. Même s'il ne le dit pas, Me Wade souffre maintenant de ne pouvoir compter que sur deux à trois fidèles". Embouchant la même trompette, un autre interlocuteur insinue que "dans un pays comme les Etats-Unis d'Amérique et même d'autres de l'Europe, le scandale du 2 octobre dernier aurait fait des vagues et entraîné des limogeages, particulièrement dans les rangs des forces de sécurité. Car c'est comme qui dirait que même l'espace présidentiel n'est pas maîtrisé".
La défaillance d'Iba Der Thiam
Un autre de pointer un doigt accusateur sur le Coordinateur de la Cap 21 : "L'affaire Sangharé démontre que le Pr Iba Der Thiam n'a aucun contrôle sur les souteneurs du chef de l'État. Il ne peut pas distinguer les taupes de ceux qui sont loyaux à Me Wade". Et de conseiller qu'il devrait "s'y prendre par deux fois avant de jouer au sergent recruteur. À la quantité, il devrait désormais préférer la qualité". Avec la défection, hier, du député libéral Mamadou Amadou Sall dit "Thioyri", dans le groupe parlementaire que dirige Doudou Wade, c'est à peine si on ne se regarde pas en chiens de faïence. "On ne sait plus qui est pro-Wade ou pro-Idy. Maintenant, tout peut arriver. Qui sera le prochain défaillant, est la question qui assaille, depuis lundi (Ndlr : hier) les têtes des principaux responsables des députés libéraux. La question est même posée au sujet du président de l'Assemblée nationale, Pape Diop", renchérit notre interlocuteur ; un élu du peuple sur la liste de la "Coalition sopi". Le pire serait à craindre. Parce que l'ancien Premier ministre aurait tissé sa toile "même dans les rangs de l'administration" ! C'est à se demander si à ce rythme, la bonne stratégie consiste à boucher les trous ou à engager un débat de fond ? Le temps de trouver la réponse, Idrissa Seck fait son petit bonhomme de chemin. À moins de cinq mois des élections. Me Wade préconisera-t-il la lapidation ?
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Auteur: Alioune Badara DIALLO - Sununews
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