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L'autre défi, c'est que le Sénégal devrait, à son avis, s'employer à renforcer son potentiel de croissance, en renforçant le rôle du secteur privé dans l'économie et en réduisant la vulnérabilité du pays aux chocs exogènes. "La croissance tendancielle du Pib réel de 4,4% observée depuis 1994, ne suffit pas à réduire la pauvreté de moitié d'ici à 2015. En supposant les élasticités constantes, la réduction de moitié du taux de pauvreté nécessiterait un taux de croissance annuelle du Pib réel de 7%", a souligné M. Doré.
D'après lui, le troisième défi est que le Sénégal doit aussi déployer de gros efforts pour atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement (Omd) compte tenu des tendances actuelles. "Dans cette entreprise, il est impératif d'accroître la capacité d'absorption et d'améliorer la productivité des dépenses", a-t-il indiqué.
A cette fin, Ousmane Doré souhaite, en collaboration avec les autres partenaires au développement du Sénégal, jouer un rôle clé dans l'aide apportée aux autorités pour qu'elles adoptent un cadre d'action à moyen terme renforcé. En particulier, la coopération entre le Fmi et les autorités pourrait couvrir beaucoup de domaines. Notamment l'élaboration d'une Stratégie de croissance accélérée, l'adhésion à une politique budgétaire prudente, le renforcement de la transparence et de la responsabilité du secteur public, etc.
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