Saly (Mbour), 23 mai (APS) - Plusieurs facteurs sont à l’origine de la corruption au Sénégal, selon les conclusions de l’atelier de validation du document de stratégie de lutte contre la corruption tenu du 17 au 20 mai à Saly.
Organisée par la Délégation à la réforme de l’état et à l’assistance technique (DREAT), la rencontre avait pour objectif la ‘’validation du Document de stratégie de lutte contre la corruption au Sénégal’’.
Les conclusions d’atelier, qui a enregistré la participation d’une quarantaine d’experts du gouvernement, du secteur privé et de la société civile, indiquent que plusieurs facteurs dont ’’les lenteurs dans les procédures’’, ’’le manque de transparence’’, ’’les difficultés d’accès aux informations de l’administration’’, ’’la ’tolérance et l’acceptation de tout’’ encouragent la corruption dans la société sénégalaise, favorisée par certains comportements d’ordre culturel.
A la lumière de cette analyse du contexte politique, institutionnel et culturel du pays, le document d’orientation stratégique identifié et présenté à l’atelier indique ‘’cinq problème majeurs nécessitant des actions pouvant influencer l’adoption de postures vertueuses facilitant la réduction de ces comportements et la corruption’’.
Il s’agit, entre autres, du ‘’modèle de pouvoir très centralisé conduisant à la faiblesse de contre-pouvoir dans les décisions prises par l’exécutif, du manque de transparence dans les actions de l’administration et d’autonomie des institutions de contrôle et de régulation, du manque d’éthique professionnelle de certains agents de l’Etat dans les prestation de service public, etc.,’’.
Selon les conclusions de l’atelier, ‘’la réduction de la corruption dans le pays nécessite l’élaboration d’un ensemble d’options dont chacune est liée à un ou plusieurs des problèmes fondamentaux identifiés’’.
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