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La Ld estime que le Sénégal qui, en 2000, au sortir d’un processus d’ajustement structurel douloureux, était parvenu à restaurer sa capacité financière, renoue aujourd’hui avec les tensions de trésorerie, le creusement du déficit public et le ré-endettement, en dépit de la faveur exceptionnelle d’une remise de dettes de plus de 1600 milliards de FCFA. Cette situation est le résultat d’une politique irrationnelle d’allocation des ressources publiques caractérisée par l’absence de priorités, la spéculation, la gabegie, le gaspillage, la corruption mais aussi d’une gouvernance laxiste dont les dépassements budgétaires sont la parfaite illustration. Les jallarbistes rappellent que lorsque "le 19 mars 2000, l’histoire bascula avec la survenue de la première alternance politique au Sénégal, un vent d’espoir commença à souffler dans tout le pays". Mais, se désolent-ils "très vite, et à un rythme accéléré, cet espoir se mut progressivement en désespoir, tant la gestion du régime Pds installait jour après jour le pays dans une dynamique de régression continue". Bathily renseigne que "l’Anoci : a coûté officiellement plus de 400 milliards CFA. Avec le livre de Abdou Latif Coulibaly, jamais démenti, nous savons que moins de la moitié de la somme avancée a été réellement investie et l’on refuse de faire des comptes pourtant réclamés par tous les patriotes". Ainsi, dit-il "la faillite d’ASI : Air Sénégal International qui a entraîné le licenciement sans droit de plus de 500 employés.
La Ld indique que la liste est loin d’être exhaustive, et ajoute à ce tableau l’affaire « SEGURA ». Pour le parti de Bathily, tous ces milliards auraient pu servir à faire face à la misère sociale qui prolifère comme un cancer, dans un contexte d’inondations, de délestages intempestifs, d’insécurité généralisée, de flambée des prix et/ou de pénurie des denrées de première nécessité. Au contraire, le pouvoir affiche « un mépris insolent et une surdité bruyante par la poursuite d’un train de vie dispendieux, des dépenses de prestige ou non prioritaires, accentuant ainsi la fracture sociale », notent les jallarbistes.
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