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En effet, à cause des difficultés de trésorerie auxquelles elle fait face, la Senelec n’arrive plus à assurer une fourniture correcte du courant au niveau de plusieurs localités. Ce qui fait que dans certains endroits, comme les Parcelles assainies, les populations peuvent rester plus d’une douzaine d’heures sans électricité. Une situation qui provoque par ricochet des dommages au niveau des ménages et un énorme manque à gagner pour les petits commerces. Et avec la forte canicule qui sévit en cette période de Ramadan, l’adrénaline est vite montée, accentuant la ‘rage’ des consommateurs. Mais, c’était sans compter avec la vigilance des services de sécurité qui sont vite parvenus à disperser les manifestants pour rouvrir la route à la circulation. Laissant ainsi aux alentours des quartiers beaucoup de stigmates.
Recroquevillés dans leurs maisons, les habitants, tous âges confondus et en petits groupes, étaient en train d’observer tranquillement les dégâts. Déjà, l’année dernière, ces défaillances dans l’approvisionnement en énergie électrique de la capitale et de certaines régions intérieures avaient provoqué des incidents et des émeutes dans plusieurs localités du pays où des populations avaient saccagé les agences de la Société nationale d’électricité. Laquelle situation a été aggravée par le fait que la Senelec avait choisi ce moment de récurrence des coupures d’électricité pour envoyer une double facturation à ses clients à cause de l’entrée en vigueur de sa nouvelle tarification. Une chose que les populations, qui n’y étaient pas préparées, avaient assimilée à ‘un vol de la Senelec’. Selon ces populations, la Senelec en plus d’être incapable de leur fournir de l’électricité, voulait asseoir une politique aussi sombre que la situation de flou qui entoure les multiples délestages.
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