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Rien ne va plus entre le président Wade et la Maison blanche. Ses relations avec l’Élysée vont, aussi, de mal en pis. Mais, c’est à dessein qu’il s’écarte des anciens partenaires du Sénégal.
En procédant dernièrement à un show médiatisé au cours duquel il s’est défoulé, devant le délégué de l’Union européenne, sur l’Ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique au Sénégal, le président Wade savait ce qu’il faisait. Il a décidé de se brouiller avec la France et l’Amérique et prendre ses distances avec les états démocratiques. Pour mieux fâcher les uns et les autres, il va davantage consolidé ses liens avec la Corée et l’Iran, pour amener L’Europe et l’Amérique à se détourner du Sénégal, pendant quelques années. Car, il veut un troisième mandat dont ceux qu’il a décidé de provoquer n’entendent pas. Il sait également qu’il n’a aucune chance de se faire réélire démocratiquement.
Ainsi, a-t-il décidé d’un hold-up électoral, qu’il ne peut faire, tant qu’il collabore avec les pays occidentaux attachés à la démocratie. Il a ses généraux et ses magistrats, il va s’appuyer sur eux pour rester au pouvoir. Son forfait accompli, il déploiera d’autres astuces pour se réconcilier Européens et Américains, après avoir nommé son fils à la tête du Sénat. Il va prendre toutes les précautions, pour renforcer son butin de guerre.
Il sait qu’il peut compter sur l’Iran, la Corée et la Chine autant qu’il voudra ; à plus forte raison le temps des dix-sept mois qui le séparent de la fin de son second mandat. Robert Mugabé est toujours au pouvoir, en dépit d’être victime d’un embargo, s’est souvenu Wade. El Béchir a été réélu, malgré le fait d’être l’objet d’un mandat d’arrêt international, s’est-il ragaillardi. Ainsi, a-t-il décidé d’isoler notre pays, pour continuer à le diriger, contre vents et marées.
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