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Pour éclairer la lanterne des socialites qui étaient encore dubitatifs, Khalifa Babacar Sall, a été on ne peut plus clair sur son projet politique personnel : « servir les dakarois et les dakaroises je n’ai que cela pour ambition", a-t-il dit avec force car pour lui, "le développement de Dakar est un vrai challenge et il s’agit de satisfaire les aspirations et les attentes des populations". Comme pour souligner l’importance de la tâche qui l’attend durant les cinq années de son mandat, le successeur de Pape Diop à la mairie de Dakar, sont tout simplement "dans le rêve de certains". Pour renchérir, Khalifa poursuit :"je ne vois même pas de raisons qui pourraient m’opposer à Ousmane Tanor Dieng au point qu’il y ait une guerre froide". En conclusion, il ne voit ce scénario que "dans le subconscient de certaines personnes" car pour lui, "au Ps il n’y a pas de problèmes entre les responsables". Tout est parti, dans ses explications, des spéculations nées de l’attitude d’un de ses camarades socialistes, en l’occurrence Barthélémy Dias, le jeune des cités Sacré-Coeur-Baobab-Mermoz, qui avait dénoncé il y a un peu plus d’une semaine ce qu’il avait considéré comme "une volonté d’écarter les jeunes du bureau du Conseil municipal de Dakar" avant de démissionner du groupe Benno. Pour Khlifa Sall, "ce n’est pas suffisamment solide" pour en tirer une pareille conclusion.
Interrogé sur le sujet explosif de la rétrocession du stade Assane Diouf, le maire se demande "avec qui l’accord a été trouvé ? ». Comme pour dégager en touche. Khalifa Sall considère que les déclarations de l’architecte Abdel Kader Konaté, ne présentent aucune valeur et par conséquent, « je ne pense pas que le président ait changé d’avis. Il avait dit que désormais le stade Assane Diouf revenait aux jeunes de Dakar. Nous attendons une autre déclaration de sa part pour nous édifier". C’est clair donc pour le tout nouveau maire très attendu sur cette épineuse question, la balle est dans le camp du chef de l’Etat, Me Abdoulaye Wade. Pour clore le débat à son nouveau, Khalifa Sall se veut catégorique : "le stade doit rester aux jeunes !".
Autre sujet importnt abordé au cours de cet entretien, la situation délétère qui prévaut à l’hôpital Abass Ndao. Khalifa Ababacar Sall estime qu’il s’agit d’un problème de gestion et de management. « Quand on gère des hommes il faut discuter avec eux. Il faut leur parler pour les convaincre. Quand on est chef d’équipe, on doit être l’animateur. C’est un problème de gestion et de statut » note-t-il.
« Nous avons engagé des discussions qui sont en phase terminale. Nous allons discuter avec le conseil d’administration et après nous ferons une réunion de synthèse pour tirer les conclusions". En guise de calmant, le maire administre une bonne dose d’espoir : "nous pensons aller vers une sortie de crise ", a-t-il conclu.
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