Dakar, 5 mars (APS) – L’élaboration et la mise en œuvre du projet de recasement des marchands ambulants de Dakar vise à leur offrir ’’un cadre d’épanouissement plus humain’’ a expliqué, vendredi à Dakar, le directeur du commerce intérieur, El Hadji Alioune Diouf, à l’ouverture officielle des journées de réflexion de la Synergie des marchands dits ambulants pour le développement (SYMAD).
M. Diouf a notamment expliqué qu’au-delà ‘’d’une simple volonté de recasement, ce projet d’envergure nationale aujourd’hui arrivé à un niveau d’exécution très avancé vise surtout à offrir aux marchands ambulants un cadre d’épanouissement plus humain et plus valorisant’’.
Ce projet va rendre, selon lui, ’’toute sa dignité à une catégorie bien particulière de femmes, de jeunes, garçons et filles, d’opératrices et d’opérateurs économiques qui jouent un rôle extrêmement important dans la vie socio-économique du pays’’.
Ce recasement participera, de ce fait, ’’au renouveau de la discipline et à l’application de la politique d’urbanisme commercial dans le cadre de la nouvelle politique d’aménagement du territoire national et de rationalisation de l’occupation de l’espace public’’, a-t-il soutenu.
La récente création de la Commission nationale d’assistance des jeunes ambulants (CONAJEM) révèle, a-t-il poursuivi, ’’tout le vœu de l’Etat du Sénégal d’améliorer sensiblement les conditions de travail des marchands ambulants’’.
Les recommandations qui sortiront des deux journées de réflexion ’’seront d’un apport considérable dans la recherche de solutions face aux questions qui interpellent l’Etat du Sénégal’’, a souligné le directeur du commerce intérieur.
Selon lui, elles traduiront ’’la contribution personnelle et concrète des marchands ambulants à l’effort de prise en charge de leurs propres préoccupations et au processus de réforme du paysage commercial sénégalais aussi bien dans la région de Dakar qu’à l’intérieur du pays’’.
El Hadji Alioune Diouf a rappelé que le gouvernement reste ’’attentif’’ aux préoccupations des marchands ambulants et va se faire ’’le devoir de trouver des réponses appropriées dans les meilleurs délais’’.
’’On nous accuse de tous les maux mais je suis sûr qu’au sortir de ces journées de réflexion, on aura fait un diagnostic de tous les maux et trouvé des solutions’’, a soutenu Adama Sow, marchand ambulant.
’’Nous n’avons pas de complexes par rapport à notre métier. Nous ne demandons rien à personne. Nous voulons juste être respectés’’, a-t-il ajouté.
La SYMAD a été créée en 2008, suite aux événements intervenus entre les marchands ambulants, les citoyens et les pouvoirs publics.
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