Le marabout politicien Cheikh Béthio Thioune est plus que jamais déterminé à défendre Me Abdoulaye Wade contre toutes les attaques et sur tous les terrains. Après sa sortie le week-end dernier dans la capitale du rail, il aurait pris les dispositions nécessaires pour aller défendre le chef de l’Etat Me Abdoulaye Wade à Paris. Trente passeports diplomatiques auraient été octroyés à des talibés constitués en grande partie d’étudiants, pour se rendre à Paris. Selon des sources proches du marabout politicien Cheikh Béthio Thioune, les autorités auraient remis trente (30) passeports diplomatiques à ses talibés, pour aller contrer l’opposition à Paris lors de la remise du prix Houphouet Boigny pour la paix. Que l’Unesco a décerné cette année au chef de l’Etat Me Abdoulaye Wade. Joint au téléphone, un talibé proche du Cheikh et qui préfère garder l’anonymat, confirme l’information. Avant de préciser que la délégation devait en principe embarquer hier soir pour Paris. Notre interlocuteur d’ajouter que le Cheikh aurait également donné des instructions aux «Dahiras» qui sont en Europe pour se mobiliser et converger tous vers Paris le 16 mai prochain en vue d’accueillir le chef de l’Etat. D’autres sources toujours proches du Cheikh sous le sceau de l’anonymat, ont confirmé l’information mais en apportant quelques nuances. A les en croire, il s’agirait de trente talibés appartenant au «koureul sante Serigne Saliou» de Cheikh Béthio Thioune qui ont reçu des visas et non des passeports diplomatiques comme l’ont laissé entendre nos premières sources. Nos multiples tentatives d’entrer en contact avec le Cheikh sont restées vaines. Finalement, nous avons pu joindre son fils aîné. En l’occurrence Serigne Saliou Gueule Tapée, qui d’après nos sources, devait conduire cette délégation. Quand nous avons tenté de le faire réagir sur la question, il ne s’est pas montré très coopératif. Et nous a demandé sèchement comment nous avons fait pour avoir son numéro. Avant de nous signifier que nous n’avons pas le droit de l’appeler. Nous avons ensuite essayé de lui expliquer notre démarche, mais il ne voulait rien comprendre. Il nous a finalement raccroché au nez.
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