Paralysie générale du système : La Cnts envisage une grève générale

Très amère, suite aux négociations tripartites Etat-patronat-syndicats, la confédération nationale des travailleurs Sénégal estime que l’organisation des marches et autres manifestations, est dépassée. Une manière pour ces derniers d’appuyer sur l’accélérateur en engageant à nouveau une autre grève générale de soixante-douze heures. Considérant que l’Etat fait la sourde oreille par rapport à ses revendications, la confédération nationale des travailleurs du Sénégal hausse le ton, et compte saisir le Bureau international du travail pour violation de la liberté syndicale.

Manque de volonté de la part de l’Etat et du patronat, accroissement des maux de la société, situation économique précaire des travailleurs, la Cnts vient de se démarquer. En demandant à l’intersyndicale des centrales de dérouler un nouveau plan d’action pour la satisfaction de la plateforme d’action minimale ; portant amélioration du pouvoir d’achat des travailleurs. Dans le même ordre d’idées, la Cnts exhorte l’intersyndicale des centrales de convoquer dans les meilleurs délais, tous délégués pour une campagne d’information en vue d’assurer le succès de leur prochaine grève générale. Une manière pour les camarades de Mody Guiro, de hausser le ton, parce que considérant que les marches et autres manifestations ne servent plus à rien. Ainsi, ladite confédération, appuyant sur l’accélérateur, demande à l’Etat de revoir sa position, d’arrêter ses menaces et intimidations sur les citoyens, d’engager des discussions sérieuses, de préserver l’intérêt des travailleurs (au niveau de l’Asecna, Africamer et SDE). S’indignant de la violation de la liberté syndicale, les camarades de Guiro comptent saisir le Bureau international du travail (BIT) pour le respect des dispositions de la Convention B7 de l’Oit. Parallèlement à ces revendications, la Cnts a réitéré son soutien à l’endroit de la presse ; et renouvelle sa demande de respect de la liberté de la justice, dans le cas des violences exercées par les forces de l’ordre sur les journalistes. Ainsi, les syndicalistes entendent paralyser tout le système, avec en perspective une grève générale.