Profitant de cette aubaine, un des malfaiteurs a dégainé son arme et tiré un coup de feu en l’air. Ensuite, il intimera l’ordre aux pompistes de lui remettre la recette journalière. En tout, un million deux cent milles francs. Le pompiste mis en joue, obtempère. Assistant à la scène, le gardien essaie de tirer, mais, son appui sur le gachette ne fonctionnera pas. Parlant un dialecte inconnu, les braqueurs regagnent leur véhicule. Pas de résistance, pas de blessés. Les gendarmes de la brigade de la zone franche industrielle de Dakar dépêchés sur les lieux, n’ont aucun élément d’identification des malfaiteurs. Une fois de plus, le manque de réflexe a fait que personne n’a relevé le numéro du véhicule.
Le ratissage de la station et de ses environs a néanmoins permis de ramasser l’étui de l’arme utilisé. Il s’agit d’un calibre 9mm, de fabrication soviétique. Et, pour le moment, l’enquête ouverte par la gendarmerie de la zone franche industrielle n’a pas encore livré ses secrets. Une chose au moins, est sortie de l’ensemble des témoignages recueillis : « les brigands ne sont pas des Sénégalais ».
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