Dakar, Seneweb.com - S’exprimant sur l’affaire Walfadjri/BSDA, le Comité pour la défense et la protection des journalistes (CDPJ) considère que les artistes doivent vivre de leurs œuvres. Et par conséquent, il invite les organes de presse, sans exception, à s’acquitter de leurs obligations à payer leurs droits d’auteur au Bsda. Par ailleurs, le Cdpj constate que la situation sociale se dégrade au quotidien «Le Soleil» mettant en péril la sécurité des journalistes. Il invite le gouvernement à se pencher sérieusement sur la situation de l’entreprise et les acteurs de l’entreprise à explorer des pistes de solution pour un dénouement heureux et la sauvegarde de l’outil de travail.
Réuni ce lundi 28 août 2009, dans les locaux du groupe de presse «Futurs Médias, le Comité pour la défense et la protection des journalistes (CDPJ) s’est prononcé sur l’affaire Walfadjri/BSDA. Ainsi, il considère que les artistes doivent vivre de leurs œuvres. Et par conséquent, il invite les organes de presse, sans exception, à s’acquitter de leurs obligations à payer leurs droits d’auteur au Bsda. En vue de la sauvegarde de l’emploi de nos confrères et du droit du public à l’information, le Cdpj invite la direction du groupe Walfadjri et celle du Bsda à discuter pour trouver une solution. Par ailleurs, le Cdpj constate que la situation sociale se dégrade au quotidien «Le Soleil» mettant en péril la sécurité des journalistes. Il invite le gouvernement à se pencher sérieusement sur la situation de l’entreprise et les acteurs de l’entreprise à explorer des pistes de solution pour un dénouement heureux et la sauvegarde de l’outil de travail.
Agression de Kara-Kambel, le Cdpj reste vigilant
Concernant l’agression de Kara-Kambel, le Comité pour la défense et la protection des journalistes a pris acte de l’évolution du dossier avec comme dernier acte posé, la reconstitution des faits au stade Léopold Sédar Senghor sur demande du doyen des juges. Le Cdpj, tout en se réjouissant de cette reconstitution des faits, «reste vigilant et attentif à ce que justice soit faite d’autant plus que cette reconstitution a permis d’apporter une lumière sur certaines zones d’ombre du dossier». Le Porte-parole, Ibrahima Khaliloullah Ndiaye a précisé qu’il n’y a pas de rapports d’animosité entre les journalistes et la police. Concernant le saccage de L’As et 24 H, le Cdpj constate pour le déplorer que «le commanditaire de ces actes barbares, l’ex-ministre Farba Senghor, court toujours et attend que justice soit faite d’autant plus qu’il considère que les faits incriminés ne sont pas détachables des fonctions ministériels occupées à l’époque par le commanditaire».
La convocation de 5 journalistes dénoncée
Dans un autre sillage, le Porte-parole, Ibrahima Khaliloullah Ndiaye du Cdpj regrette pour le condamner, les menaces de mort, voilées ou ouvertes, proférées contre leur confrère Abdou Latif Coulibaly. Le porte-parole du Cdpj invite le gouvernement, au-delà de la personne de Latif Coulibaly, à assurer la sécurité et la protection de tous les journalistes dans l’exercice de leur fonction. Dans ce même contexte, le Cdpj a appris la convocation des confrères du quotidien «Le Quotidien». Le Cdpj considère que la convocation de ces journalistes n’est rien d’autre qu’une forme de harcèlement et une torture psychologique pour leur demander leurs sources sur des faits non encore démentis. «Surtout que la loi de la presse au Sénégal interdit formellement le journaliste à révéler ses sources quelque soient les circonstances» a conclu M. Khaliloullah Ndiaye.
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